Des supporters marseillais en sont venus aux mains avec leurs homologues angevins, à l’issue de la rencontre opposant le SCO à l’OM (0-0). Le club phocéen a voulu se défendre, pointant du doigt la sécurité du stade Raymond-Kopa.
Les incidents se multiplient en ce début de saison de Ligue 1, et notamment autour de l'OM. Après les envahissements de terrain à Nice ou à Lens, c’est à Angers que des affrontements ont eu lieu entre supporters locaux et marseillais. Ces derniers sont parvenus en fin de match à quitter leur parcage pour en venir aux mains avec des supporters du SCO. Si l’OM a de nouveau été pointé du doigt après la polémique de l’Allianz Riviera, un dirigeant marseillais a tenu à défendre son club, rejetant la responsabilité sur le club angevin.
« À Angers, deux bombes agricoles sont balancées dans notre tribune à la fin, on empêche nos stadiers d’être en bas du parcage »
« Tous nos déplacements deviennent problématiques, on a l’impression que certaines clubs prennent vraiment la sécurité à la légère. On a l’impression qu’ils mettent le même dispositif pour nous que pour les autres clubs. Comment se fait-il qu’on n’arrive pas à gérer 500 supporters dans un stade ? On en gère plus de 50 000 sans problème au Vélodrome, à chaque match, avec des moyens adéquats… À Angers, deux bombes agricoles sont balancées dans notre tribune à la fin, on empêche nos stadiers d’être en bas du parcage, du coup, ils sont dans le foule et nos supporters forcent le passage. S’ils sont en bas, personne n’avance. Et la sécurité angevine ne retient personne, de son côté » a expliqué un dirigeant de l'OM dans L’Équipe.