Payé une fortune par l’OM en 2018, Kévin Strootman s’épanouit avec le Genoa, le club où il est prêté. Sur le terrain, le milieu néerlandais retrouve peu à peu son niveau, tout comme son équipe qui se dirige vers le maintien.
Quand il signe à l’OM à l’été 2018, Kévin Strootman arrive avec l’étiquette d’un demi-finaliste de Ligue des Champions. Payé 25 millions d’euros, la pression sur ses épaules est lourde, et sa première prestation justifie le prix. Élu homme du match à Monaco, les supporters olympiens tombent sous le charme. Malheureusement pour eux, le milieu néerlandais ne réalisera plus jamais une telle performance. A l’image de la saison de l’OM, Strootman régresse et n’est plus que l’ombre du joueur vendu par la Roma. A l’arrivée de Villas-Boas, il s’assied quasi-systématiquement sur le banc de touche et ne dispute que des bouts de match. La problématique pour Pablo Longoria, directeur général du club à l’époque, est de trouver une porte de sortie à Strootman. Finalement, l’international batave est prêté par l’OM au Genoa et retourne donc en Italie.
Des débuts convaincants, mais…
Pour ses débuts, Kévin Strootman s’impose rapidement dans l’équipe coachée par Davide Ballardini. Titulaire à chaque rencontre ou presque, son arrivée coïncide avec la remontée au classement du Genoa qui vient de sortir de la zone rouge. Sur les 10 derniers matchs, ils sont classés 10ème. Sur le terrain, tout va pour le mieux pour Strootman qui retrouve son niveau et commence à croire à un retour en sélection, lui qui ne figure plus dans le groupe hollandais depuis octobre 2020. Seuls couacs : le non-versement de la prime liée au prêt avec option d’achat, et le salaire du joueur. Pour le premier, Joeren Hoogewerf, son agent, a déposé un recours devant le Comité National Olympique Italien afin de régler ce différend. Et pour le second, Pablo Longoria, président de l’OM, doit trouver un terrain d’entente avec les dirigeants italiens concernant le salaire de Strootman. Trop cher pour son club actuel, l’OM n’est pas à l’abri de devoir remettre la main à la poche pour se séparer définitivement du milieu de terrain.