OM : Le clan Longoria balance et en rajoute une couche
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que les joueurs de Ligue 1 sont à la peine face au but cette saison, Jean-Pierre Papin s’est montré critique en estimant que les attaquants ne travaillaient pas assez à l’entraînement, un constat visant également ceux de l’OM. Invité de RMC, le conseiller de Pablo Longoria a développé ses propos.

Triste record pour la Ligue 1. Avec une moyenne de 2,49 réalisations par match depuis le début de la saison, le Championnat de France est le moins prolifique d’Europe en comparaison avec la Bundesliga (3,61 buts en moyenne), la Premier League (3,08 buts en moyenne par match), la Liga (2,87 buts en moyenne) et la Serie A (2,52 buts en moyenne par match). Interrogé à l’occasion d’un événement organisé à Clairefontaine pour célébrer les 50 ans de la formation française, Jean-Pierre Papin avait critiqué les attaquants de Ligue 1, estimant que « ça ne travaille pas assez », un constat valable pour « tous les attaquants » avait-il ajouté, interrogé sur ceux de l’OM. Le conseiller de Pablo Longoria en a rajouté une couche au micro de RMC.

« Moi, pendant dix ans, j'ai fait ça tous les jours » 

Invité de Jérôme Rothen mercredi, Jean-Pierre Papin a développé ses propos. « Les attaquants, c'est comme les gardiens : si on ne révise pas ses gammes tous les jours, on perd ses repères. (...) Moi, pendant dix ans, j'ai fait ça tous les jours », a confié le Ballon d’Or 1991.

« On le faisait tous les jours »

« Alors, on me donne comme excuse que cela va fatiguer ou blesser le joueur... Je ne pense pas que le football a tellement changé. (...) On le faisait tous les jours, ce n'était pas une corvée. C'était juste un plaisir. Pendant quarante minutes, on frappait 200 fois, poursuit JPP, relayé par Maxifoot. Ce n'est pas une question de manque de passion. Il y en a qui veulent faire. Mais le coach est fermé. (...) Ce que le coach n'arrive pas à imaginer, c'est que nous (les attaquants), mentalement, physiquement, et dans nos gestes de tous les jours, on en a besoin. On ne parle pas de force ici, mais de précision pour que le pied trouve le bon angle ».

Articles liés