Mercredi soir, l'OM s'est incliné au Vélodrome contre l'Atalanta (0-1) et se retrouve désormais en grande difficulté en Ligue des champions. Et bien que les Marseillais se plaignent de l'arbitrage, estimant avoir été volés, Laure Boulleau estime qu'il ne faut pas se cacher derrière cette excuse.
En s'inclinant contre l'Atalanta mercredi soir (0-1), l'OM reste avec avec un bilan de trois points en quatre matches de Ligue des champions. Par conséquent, la qualification pour les barrages se compliquent, mais les Marseillais se sont surtout concentrés sur l'arbitrage, s'estimant même volés par le fait que la main d'Ederson dans la surface de l'OM n'ait pas été sifflée en fin de match.
«Une échappatoire pour oublier qu’ils n’ont pas fait un bon match»
Cependant, Laure Boulleau estime qu'il ne faut pas se cacher derrière cette décision pour justifier la défaite. « L’arbitrage, tout le monde va en parler, mais j’ai l’impression que ça va peut-être être une échappatoire pour oublier qu’ils n’ont pas fait un bon match. Il faut prendre un peu de hauteur sur ce match, et se dire que ce qui n’a pas fonctionné, ce n’est pas que les faits de jeu ce soir… », a-t-elle confié sur le plateau du Canal Champions Club sur Canal+.
Les Marseillais ne vont pas apprécier...
Des propos qui devraient agacer les Marseillais, qui estiment avoir été lésés par l'arbitrage. D'ailleurs, Samir Nasri a estimé qu'il fallait parler de ce fait de jeu. « Et s’il y a des mains, on ne va pas en parler. A la fin du match, on a dit que l’Atalanta avait été meilleure, que les Marseillais avaient manqué de jambes, qu’ils n’étaient pas là dans le pressing, que l’équipe était coupée en deux. Mais après, faut parler des faits de match », confiait l'ancien joueur de l'OM, lui aussi présent sur le plateau du Canal Champions Club.