OM : Il déballe tout sur son calvaire
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Après huit mois de convalescence, Amine Harit a fait son retour cette saison avec l’OM. L’international marocain avait été victime d’une grave blessure au genou gauche en novembre 2022 sur la pelouse de l’AS Monaco, qui l’avait notamment privé de Coupe du monde. Le milieu offensif de 26 ans est revenu en détail sur cette blessure.

Alors qu’il s’attendait à s’envoler pour le Qatar afin d’y disputer la Coupe du monde, Amine Harit a finalement été éloigné des terrains pendant de longs mois. Victime d'une grave blessure au genou gauche le 13 novembre 2022 face à l’AS Monaco, l’international marocain de l’OM n’a fait son retour que cette saison.

«Ce qui m'a traumatisé, c'est de voir l'os de l'autre côté»

Malgré la gravité de sa blessure, Amine Harit n’a pas eu mal sur le coup : « Non, pas trop, quand je crie, c'est plus l'adrénaline d'avoir vu mon genou gauche là, la peur. Mais je n'ai pas de douleurs. Elles sont venues après. Sur le terrain, je ne sais pas ce qu'il y avait dans mon genou, juste que c'était le bordel. Je vois l'os qui est de l'autre côté. Instinctivement, je viens pour mettre ma main sur ma jambe, je sens ma rotule se remettre en place. Mais ce qui m'a traumatisé, c'est de voir l'os de l'autre côté. Ça bouge parfois... Mais là... je ne pensais pas que c'était grave à ce point-là, j'espérais une entorse… », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à L’Équipe.

«Après, tu ne te sens jamais super bien»

« Elles ont disparu au bout d'un mois, en gros. Mais, après, tu ne te sens jamais super bien. Après une petite séance, tu as des raideurs, tu n'arrives pas à tendre le genou, ça gonfle un peu, ça dégonfle... Le truc qui m'a le plus fait galérer : la flexion. Quand tu as ce déficit de flexion, tu ne cours pas correctement, tu as l'impression de courir en boitant. Il faut être patient. Le ligament est comme un T-shirt froissé, petit à petit, à force de tirer, tirer, ça revient à la normale », a ajouté Amine Harit.

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