OM : Igor Tudor prend une décision fatale, son vestiaire est dépité
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Alors que l’OM avait son destin en main à la dernière journée de Ligue des Champions, la défaite contre Tottenham a scellé le parcours européen du club olympien. Chancel Mbemba et Jonathan Clauss, encore déçus par ce dénouement malheureux, sont revenus sur cette aventure.

Deux ans après la campagne désastreuse en Ligue des Champions, l’OM devait se racheter. Malgré des débuts difficiles, Igor Tudor est parvenu à inverser la tendance afin de s’offrir une dernière journée décisive contre Tottenham. En cas de victoire, l’OM se qualifiait. Le match nul permettait au moins au club olympien de basculer en Ligue Europa. Mais alors que l’OM tenait un point suffisant pour jouer la C3, Igor Tudor n’a pas informé ses joueurs du résultat final de l’autre rencontre. Une décision qui a plombé l’OM, puni à la dernière seconde par Tottenham

« Ce jour-là, les larmes coulaient à l’intérieur »

« Ça fait mal, mais on vit avec. C’est un manque de concentration, de communication. L’équipe a besoin de feeling avec tout le monde, il faut bien gérer, avoir de l’expérience. Sur ce match contre Tottenham, on a manqué d’expérience. Pour moi, ça fait partie des grandes déceptions de ma carrière. Je ne pleure jamais, mais ce jour-là, les larmes coulaient à l’intérieur… », regrette Chancel Mbemba dans un entretien accordé à La Provence. 

Clauss fait le bilan de cette aventure

Interrogé par Foot Mercato, Jonathan Clauss est lui revenu sur cette aventure en Ligue des Champions, il admet que cela s’est joué sur des détails : « Il y a de la découverte pour tout le monde. Je pense que l’efficacité offensive ou défensive nous manqué. La lucidité d’être efficace au bon endroit, au bon moment aussi. Tout cela ne se joue à rien. La tête de Kola par exemple. C’est une action parmi tant d’autres. Si en championnat, on gagne 3-0, qu’il rate cette tête-là, personne n’en parle. Celle à Monaco, c’est l’exemple parfait. Un degré d’efficacité, de lucidité. C’est 1%. Mais c’est ce pour cent qui fait que certaines grandes équipes restent de très grandes équipes. Quand je regarde la campagne du Real Madrid, ils sont d’une efficacité extraordinaire. Ils sont menés, ils ne sont pas dans de bonnes dispositions, ils ne stressent pas. Nous, nous sommes menés, on ne gère pas aussi bien. Mais, c’est normal. Ils sont habitués à cela, ils se disent qu’il reste du temps, nous on est plus agacés, plus nerveux, plus stressés, c’est cela qui pèse dans la balance. C’est cette petite chose qui nous a manqué, mais je nous ai trouvés, dans l’ensemble, très cohérents ».

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