Suite aux déclarations d'André Villas-Boas, qui a clairement mis la pression pour son avenir, Christophe Dugarry n'hésite pas à pointer du doigt Jacques-Henri Eyraud.
« J'ai appris cette décision avec surprise (...) pour moi le plus important est de garder tout mon groupe et d'atteindre les objectifs que j'ai dit vouloir obtenir, à savoir la qualification pour la Ligue des champions. Je suis venu ici en premier lieu pour la grandeur du club, en deuxième pour Andoni Zubizarreta. » En conférence de presse, André-Villas Boas n'a pas hésité à afficher son mécontentement concernant la nomination de Paul Aldridge qui risque de faire de l'ombre à Andoni Zubizarreta. Une gestion surprenante de la part de Jacques-Henri Eyraud qui est sèchement taclé par Christophe Dugarry.
«Humainement, comment peut-on travailler comme ça ?»
« L'OM brille grâce à un collectif bien huilé. Mais aucun joueur de l'OM ne vaut 40 ou 50 millions d'euros. Il y a un dysfonctionnement avec l'arrivée d'Aldridge. Ce qui marche bien, c'est le sportif avec Villas-Boas. Eyraud aurait dû en parler avec son entraîneur. Il fait appel à quelqu'un qui arrive pour vendre les joueurs que Villas-Boas ne veut pas vendre. Évidemment qu'il allait mal réagir. Humainement, comment peut-on travailler comme ça ? Eyraud s'est mis dans la panade tout seul. Il est responsable de la situation. Comment veux-tu que ton entraîneur travaille dans la sérénité dans ces conditions ? Il a redonné une tranquillité au club en six mois et là on fait venir quelqu'un dans son dos. J'en ai vu des choses dans le football, mais ça, c'est le pompon », confie l'ancien joueur de l'OM au micro de RMC Sport.