Au bout de la première journée de championnat, perdue par l’OM à Rennes (0-1), le vestiaire de Roberto De Zerbi a déjà implosé. La faute à une violente bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, tous deux exclus du groupe et placés sur la liste des transferts. Président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria a livré ses vérités à l’AFP mercredi.
Il ne se sera même pas écoulé une année entière. Et pourtant, en raison d’une altercation d’une « violence extrême » avec Jonathan Rowe dans le vestiaire après la défaite à Rennes vendredi dernier (0-1), Adrien Rabiot est déjà prié d’aller voir ailleurs. L’OM a publié un communiqué mardi soir dans lequel il est stipulé que les comportements de l’international français et de l’attaquant anglais ont engendré le placement de leurs noms sur la liste des transferts de l’Olympique de Marseille, à une dizaine de jours de la clôture du mercato prévue pour le 1er septembre.
«On a dû prendre une décision après un événement qui a dépassé les limites acceptables dans un club de football»
En interview avec l’AFP mercredi, Pablo Longoria s’est confié sur cet épisode choquant et d’une violence qui l’a obligé de sévir avec le reste des décideurs de l’OM. « Ce qui s’est passé vendredi est un événement d’une gravité et d’une violence extrême, quelque chose d’inouï. On a dû prendre une décision après un événement qui a dépassé les limites acceptables dans un club de football, comme dans toute organisation. C’est une décision qui protège l’institution, qui protège la saison. »
«On a assez d’expérience tous les trois pour dire que jamais on n’avait vu une telle chose dans un vestiaire»
D’ailleurs, englobant l’expérience du directeur du football Medhi Benatia, de l’entraîneur Roberto De Zerbi et de la sienne, le président de l’OM évoque un dérapage totalement inédit dans ce milieu du football que les trois hommes connaissent parfaitement. « Je n’étais pas dans le vestiaire. Mais ce que je peux dire, c’est que tout ce que m’a transmis le staff, sportif et non-sportif, c’est que c’était quelque chose d’inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites, a insisté le dirigeant espagnol. Roberto De Zerbi entraîne depuis 13 ans, Medhi Benatia est dans le football de haut niveau depuis qu’il a 22 ans, moi j’ai commencé il y a 20 ans. Je crois qu’on a assez d’expérience tous les trois pour dire que jamais on n’avait vu une telle chose dans un vestiaire ».