Roberto De Zerbi s'est bâti une belle notoriété au fil des années de par ses expériences sur les bancs de touche de Sassuolo, Shakhtar Donetsk, Brighton et à présent l'OM. Son style de jeu attrayant lui vaut certaines louanges dont celles de Kevin-Prince Boateng qui affirme qu'il est le meilleur coach du monde. Un statut qui le gêne. Explications.
En attendant le déplacement à Saint-Etienne dimanche dans le cadre du dernier match de la 14ème journée de Ligue 1 face à l'ASSE à Geoffroy Guichard, Roberto De Zerbi était de passage en conférence de presse vendredi. L'occasion pour le coach italien de féliciter une nouvelle fois ses joueurs de l'OM pour la victoire acquise lors de la réception de l'AS Monaco dimanche dernier (2-1) avec la manière.
«Ce sont ces deux matchs qui se rapprochent le plus de ce que je veux faire»
Car en effet, Roberto De Zerbi a fait un aveu fort au cours du point presse de vendredi sur ses attentes. « Le match contre Monaco commence à se rapprocher, oui, de ce que j'ai en tête. Le jeu arrive quand il y a le bon caractère, la personnalité, l'ambition qu'il faut. Si je devais choisir deux matchs, je dirais la première mi-temps contre Reims et le match contre Monaco. Ce sont ces deux matchs qui se rapprochent le plus de ce que je veux faire ».
«Peut-être dans dix jours, ce ne sera pas pareil»
Coach expérimenté avec une décennie de métier derrière lui, Roberto De Zerbi concède cependant avoir du mal avec l'étiquette d'entraîneur qu'on lui colle sur le dos. Dans des propos rapportés par Le Phocéen, le technicien transalpin a d'ailleurs lâché une punchline à son sujet qui symbolise bien le monde du football actuel.
« Mon statut de coach star ? C'est un peu gênant, je suis mal à l'aise avec ça. Je n'ai pas été un grand joueur. Petit à petit, depuis 11 ans, j'entraîne et je suis arrivé en Premier League et à Marseille. Parfois, je me demande s'ils parlent de moi ou de quelqu'un d'autre. Mais c'est une force, je ne me contente pas de ce que j'ai. A tout moment tout peut s'arrêter. Peut-être dans dix jours, ce ne sera pas pareil. Pour ne pas perdre ce qu'on a construit, il faut continuer à travailler dur ».