«L'un des meilleurs joueurs au monde» à Marseille : Le moment inoubliable
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Lors d'un Classique inoubliable au Vélodrome en 2003, Ronaldinho a conduit le PSG à une victoire éclatante face à l'OM (3-0). Daniel Van Buyten, alors défenseur du club phocéen, s’est remémoré cette performance magistrale à quelques jours du prochain choc entre les deux équipes.

Le 9 mars 2003, Ronaldinho éblouissait le Vélodrome de sa classe et permettait au PSG de remporter le Classique face à l’OM (3-0). Une performance exceptionnelle du Parisien que Daniel Van Buyten n’a pas oublié. Présent ce soir-là sur la pelouse, l’ancien Marseillais estime que le Brésilien était tout simplement trop fort.

« Il a montré qu'il était l'un des meilleurs joueurs au monde »

« Je ne dirais peut-être pas qu'il a joué l'un des plus grands matches de sa carrière ce soir-là. Mais il a montré qu'il était l'un des meilleurs joueurs au monde. Il jouait et dansait. Ça portait ses fruits sur le terrain et c'était magnifique à voir. J'ai eu la possibilité de rejouer contre lui, avec le Bayern Munich contre Barcelone, et ça s'est très bien passé entre nous. Ça me motivait encore plus de jouer contre lui. C'est vrai que ce OM-PSG, on ne fait pas un mauvais match mais Paris est décisif sur chaque contre-attaque. Malheureusement, ce jour-là, on n'a pas su mettre nos occasions au fond », se souvient Daniel Van Buyten, interrogé par Eurosport.

« Ronaldinho était exceptionnel »

« Il était spectaculaire, il allait vite avec ses dribbles et était décisif avec ses passes. Quand il était dans un bon jour, c'était compliqué de défendre. Nous, on voulait gagner le match et on a pris des risques offensivement. En contrepartie, on a laissé quelques espaces derrière. On a été mis à la faute après des pertes de balle sur corners ou coups francs. Si tu fais monter tes joueurs devant et que tu dois ensuite courir 30 ou 40 m, ça devient compliqué avec des adversaires de cette qualité-là, confie l'ancien de l'OM. Le PSG avait réussi son coup avec l'un des meilleurs joueurs du monde. Ronaldinho était exceptionnel et il a profité de la moindre perte de balle de notre part. »

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