Nayef Aguerd (29 ans) a été l’une des surprises de dernière minute du directeur du football de l’OM Medhi Benatia à la dernière intersaison. Cependant, une pubalgie est venue couper l’international marocain dans son élan samedi dernier pour la réception de Brest au Vélodrome (3-0). De quoi permettre à Walid Acherchour de tirer la sonnette d’alarme en marge de la CAN.
Le sort semble s’acharner sur Walid Regragui. Le sélectionneur du Maroc voit la Coupe d’Afrique des nations au pays approcher à grands pas (21 décembre - 18 janvier). Toutefois, deux tauliers de sa défense sont inactifs à l’instant T. La faute à des blessures contractées en club. Son capitaine Achraf Hakimi a été la victime d’une « sévère entorse » de la cheville gauche comme l’atteste le communiqué médical du PSG. Quelques jours plus tard, c’est Nayef Aguerd qui est pour sa part souffrant d’une pubalgie.
«J’ai très très peur pour Aguerd»
Condamné au repos, Nayef Aguerd ne rassure pas vraiment Walid Acherchour à quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations. « C’est le taulier du Maroc et de l’OM. Il y a de grandes échéances pour les deux, que ce soit en Ligue des champions, à la Coupe d’Afrique des Nations et surtout à la Coupe du monde en fin de saison, et j’ai très très peur pour Aguerd ».
«Un joueur qui était déjà très fragile physiquement»
Le consultant de RMC a profité de son passage sur Génération After mardi afin de partager ses interrogations autour du retour en forme d’une des recrues de dernière minute de l’OM cet été. Et ce, en raison de son historique de blessures. « C’est un joueur qui était déjà très fragile physiquement, qui à 29 ans a des qualités hors normes. Ce n’est pas sur sa fiabilité sur le terrain, c’est bien évidemment sur l’enchaînement et la responsabilité qu’il va avoir pour remplir des objectifs très très haut. Aider l’OM à aller chercher ce top 24 en Ligue des champions et cette deuxième place minimum en championnat. Et de l’autre côté, aller chercher un titre historique pour le Maroc sur son sol, avec tout ce que ça représente, surtout dans une équipe marocaine qui a déjà le cas Hakimi à gérer ».