«J’ai failli mourir» : L’OM échappe à un drame
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Entre les Argentins et l’Olympique de Marseille, c’est une longue histoire. Entre 2006 et 2009, Renato Civelli a porté le maillot du club phocéen, un parcours dont il garde un excellent souvenir, et ce malgré une très grosse frayeur connue en mer. Interrogé par L’Équipe pour évoquer le recrutement de Facundo Medina, l’ancien défenseur aujourd’hui âgé de 41 ans assure avoir été proche de la mort.

L’OM compte un nouvel Argentin dans ses rangs en la personne de Facundo Medina, qui a rejoint le club phocéen durant le mercato estival sous la forme d’un prêt payant avec une option d’achat qui devrait rapporter une vingtaine de millions d’euros au RC Lens. Interrogé par L’Équipe, Renato Civelli, autre joueur argentin passé par l’OM (2006-2009), se montre optimiste concernant le passage de son compatriote en dressant un parallèle avec son propre parcours dans la cité phocéenne.

Les bons souvenirs de Civelli à Marseille

« Sur les six premiers mois, j'ai déjà dû m'améliorer au niveau technique et su compenser le reste avec mon engagement. Je n'ai jamais ressenti que les supporters marseillais étaient émerveillés mais, quand ils voient que tu respectes le maillot, que tu as envie de progresser et que tu ne triches pas, tu deviens apprécié, estime Civelli. Mais on ne va pas non plus dire que j'étais l'idole du Vélodrome. Les attaquants, eux, n'ont que les buts pour être jugés. Tu peux mouiller le maillot mais, si tu ne marques pas, tu es bien gentil, mais voilà... »

« J'avais eu un accident de pêche »

Renato Civelli garde aujourd’hui d’excellents souvenirs de son aventure marseillaise, et ce malgré une grosse frayeur. « Je n'ai jamais eu de soucis, heureusement, mais je sais que la plupart préféraient habiter plus loin, à Cassis voire Aix. Moi je vivais dans le centre-ville de Marseille. Je pouvais me déplacer à pied, aller à la Commanderie en vingt minutes en voiture. C'était top. Je faisais aussi en sorte d'être respectueux. Si on perdait, par exemple, je restais à la maison avec ma femme. Je sortais surtout avec mes amis français, dans le quartier de la Plaine, au cours Julien... J'ai même failli mourir en mer ! J'avais eu un accident de pêche, il y avait beaucoup de mistral et j'avais peiné à remonter, a raconté l’ancien défenseur de l’OGC Nice. Je vivais comme un Marseillais, en fait, et ils ont aimé cela. Je garde de bons souvenirs. J'étais encore là il y a quelques jours. »

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