«Injuste», l’énorme ménage qui ne passe pas à l’OM
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Issu du centre de formation de l’Olympique de Marseille, Éric Di Méco a fait partie de la célèbre génération des « minots » des années 80, qui a permis au club de renaître et remonter en première division en 1984. Mais son parcours a été marqué par des prêts successifs, avant un retour au club sans ses anciens compagnons.

Au début des années 1980, l’OM, en grande difficulté financière et sportive, a dû s’appuyer sur une génération de jeunes joueurs issus de son centre de formation pour survivre. Parmi eux, Éric Di Méco faisait partie de la fameuse bande des « minots » composée notamment de José Anigo, Marcel De Falco ou encore Jean-Yves Francini.

Sous Tapie, l'OM a changé de dimension

Ces jeunes talents ont joué un rôle majeur dans le redressement du club, culminant avec la remontée en première division en 1984. Cependant, à l’inverse de certains de ses camarades, Di Méco a connu deux prêts successifs, à Nancy puis à Martigues, qui ont marqué son parcours. Son retour à l’OM s’est donc fait dans un contexte très différent, sans la présence de ses anciens amis d’armes.

Un départ salvateur pour Di Méco

Dans un témoignage émouvant, Di Méco revient sur ce sentiment d’isolement lors de son retour à l’OM. « Après le doublé de 1989, les premiers mots que j’ai sont pour les minots. Beaucoup de joueurs jouaient en équipe de France cadets. J’étais impressionné, à l’arrivée, je suis le seul à rester lorsque le club brillait. Quand je reviens deux ans après, il n’y a plus personne. J’avais trouvé ça injuste, je ne me sentais pas légitime. Le fait de partir deux ans m’a sauvé la tête » a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé au podcast Aux Armes.

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