Incidents OM/OL : Une décision radicale a été prise, la colère est grande
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que l’OM reçoit le LOSC ce samedi soir, il n’y aura pas de supporters lillois présents au Vélodrome une semaine après les débordements en marge de l’Olympico. Une décision prise à la veille du match qui fait enrager les groupes de supporters du LOSC, qui ont publié un communiqué. 

Ce samedi, le LOSC défie l’OM sur la pelouse du Vélodrome, mais les hommes de PauloFonseca ne pourront pas compter sur le soutien de leurs supporters. Une semaine après les graves incidents qui ont eu lieu aux abords de l’enceinte marseillaise en marge d’OM-OL (reporté au 6 décembre), la préfecture des Bouches-du-Rhône a interdit le déplacement des supporters lillois, alors que 250 d'entre eux étaient attendus. Ce vendredi soir, plusieurs groupes de supporters nordistes ont affiché leur colère.

« Les autorités nous démontrent à nouveau leur incapacité régulière à encadrer une manifestation sportive »

« À un peu plus de 24h du coup d’envoi, nous apprenons qu’une interdiction de déplacement des supporters du LOSC à Marseille devrait être prononcée par le ministère de l’Intérieur. Après la mascarade déjà subie à l’occasion du derby le mois dernier, les autorités nous démontrent à nouveau leur incapacité régulière à encadrer une manifestation sportive », peut-on lire dans un communiqué.

Les supporters dénoncent des « méthodes scandaleuses » 

Et de poursuivre : « De nombreux supporters lillois sont déjà sur place, se retrouvant bloqués devant cette décision liberticide. Situation qui nous rappelle fortement les débordements vus lors du dernier Ajaccio/Bordeaux et la fermeture du parcage visiteur en dernière minute. Nos autorités ne peuvent-elles pas apprendre de leurs erreurs ? Ces méthodes scandaleuses usées à répétition par les autorités qui, en plus de déplacer le problème, prouvent simplement la facilité avec laquelle les pouvoirs s’autorisent à s’asseoir sur leurs responsabilités ». 

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