Incidents OM-OL : Le gouvernement Macron pose une condition
Axel Cornic

En marge de la présentation du parcours de la flamme des Jeux paralympiques 2024, Amélie Oudéa-Castéra s’est exprimé au sujet de la reprogrammation du match entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais. Après les incidents du 29 octobre dernier, la LFP a décidé de décaler la rencontre au 6 décembre, mais elle se tiendra au stade Vélodrome et en présence du public.

Les images des accidents de Marseille ont fait le tour de la planète football et le visage tuméfié de Fabio Grosso a vivement fait réagir. Estimant toutefois que ces événements malheureux se sont déroulés en dehors de l’enceinte du Vélodrome, la LFP n’a pas souhaité sanctionner l’OM et a décidé de replacer cette rencontre le 6 décembre dans le même stade… et avec du public.

Pas de supporters de l’OL au Vélodrome

La ministre des Sports a précisé les choses autour de cette reprogrammation, expliquant qu’il n’y aura pas de supporters de l’OL le 6 décembre prochain, à Marseille. « Pour moi, le mal est fait. Quand il y a une interdiction de déplacement de supporters, comme ça va être le cas le 6 décembre, c’est la défaite du partage. Maintenant, je pense que la solution imaginée aujourd’hui est probablement la moins mauvaise des options restantes » a expliqué Amélie Oudéa-Castéra, d’après RMC Sport. « Cette sanction contre des supporters de l’OL, compte tenu de ce qui s’est passé dans le parcage lyonnais avec ces chants homophobes et ces gestes antisémites, est parfaitement compréhensible et légitime ».

« Il faut qu’on en finisse avec ça »

« S’il y a le moindre débordement de supporters marseillais lors de ce match, il faudra vraiment en tirer les conséquences extrêmement fermes » a poursuivi la ministre des Sports, mettant donc en garde les fans de l’OM. « Avec la ligue, le ministère de l’Intérieur, les clubs, les associations de supporters, il faut une prise en main de ces enjeux d’élimination de la violence de nos stades et de lutte contre toutes les formes de discrimination. Il faut qu’on en finisse avec ça. Ce régime mis en place est un pis-aller. Il faut derrière une action absolument résolue pour que ces choses ne se reproduisent plus. On ne doit pas avoir un petit nombre d’abrutis qui entraîne une défaite du sport ».

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