Il se paye l'OM et ça lui retombe dessus
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Lorsque l’OL a présenté Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso l’été dernier, Bruno Cheyrou s’était permis un petit tacle sur le mercato de l’OM. Depuis, Lyon va très mal, alors que Marseille, qui a très bien recruté, est 2ème du championnat. Sous le feu des critiques, le patron du recrutement de l’OL s’est expliqué sur son bilan et a répondu à ses détracteurs. 

L’été dernier, personne n’était passé à côté de la déclaration de Bruno Cheyrou. « Il y a peut-être des coachs, dans d’autres clubs de Ligue 1, qui sont en train de vouloir partir parce qu’ils sont jaloux du recrutement qu’on est en train de faire », avait lancé le patron du recrutement de l’OL, en faisant référence au récent départ de Jorge Sampaoli. Depuis, l’OM a bouclé deux très bons mercato et a pris 17 points d’avance sur son rival lyonnais. 

«Je n’étais pas insensible»

Critiqué par la majeure partie des supporters de l’OL, Bruno Cheyrou est forcé de se défendre. Même s’il a la confiance de Jean-Michel Aulas qu’il a toujours, Cheyrou a répondu aux journalistes ce vendredi lors de la présentation des recrues lyonnaises. « Je n’étais pas insensible. Après, si je commence à écouter tout ce qui se dit, je dois arrêter, m’en aller. Ce n’est pas le but, j’ai la confiance du président, de Vincent (Ponsot), ça, c’est le plus important. J’ai encore beaucoup d’énergie, d’espoir et de force. Ce qui m’a ennuyé, c’est pas mal de désinformation qui ont troublé la sérénité dans laquelle on essaie de travailler », reconnaît le dirigeant de l’OL dans des propos relayés par Foot Mercato. 

«Il y a aussi des dommages collatéraux que vous ne mesurez pas»

Des critiques qui ont touché Bruno Cheyrou. « Par rapport aux résultats, on ne peut rien dire. Par rapport à d’autres sujets, je le déplore, mais ça fait partie de l’évolution de la société. C’est vrai que les réseaux sociaux, les sites internet, ne sont pas forcément très tendres. Ça fait partie du job. Quand on aura des résultats, ce sera peut-être l’inverse. Je ne suis pas insensible, je suis un homme. Il y a aussi des dommages collatéraux que vous ne mesurez pas toujours et qui m’atteignent beaucoup plus et là c’est pas la même histoire », conclut l’ancien international français. L’OM doit en rire…

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