L'histoire d'amour entre Nemanja Radonjic et l'Olympique de Marseille n'aura jamais existé. Arrivé pour 14M€ durant l'été 2018, l'international serbe n'a jamais réussi à s'imposer dans le club phocéen, enchaînant les prêts. Après le Hertha Berlin et Benfica, le voici désormais au Torino, où il a été sérieusement recadré par son entraîneur. L'OM peut souffler de ne plus le compter dans ses rangs.
Lors du derby entre la Juventus et le Torino, une scène cocasse a eu lieu au Juventus Stadium, le 28 février dernier. Nemanja Radonjic est rentré à la 60ème minute de jeu pour sortir...à la 74ème minute. 14 minutes passées sur le terrain, et une colère noire de son coach, IvanJuric. Ce lundi, il en a rajouté une couche, ce qui doit ravir l'OM de ne plus avoir à gérer ce genre de joueur.
« Je n'ai pas réussi à en faire un joueur de football »
Son entraîneur Ivan Juric s'était expliqué sur ce temps de jeu express offert à son joueur, prêté par l'OM, Nemanja Radonjic : « Il y a des choses que j'ai du mal à comprendre, à mon avis il y a un manque total de respect pour ce sport. Vous avez des choses à faire, vous entrez et vous faites immédiatement des choses différentes, cela signifie que vous n'êtes pas dedans. Ce garçon a des idées, mais manifestement, durant ces six mois, je n'ai pas réussi à en faire un joueur de football. »
Deschamps reçoit un message caché… à l’OM ! https://t.co/3tbSGjrLjH pic.twitter.com/tdel2ttJYV
— le10sport (@le10sport) March 13, 2023
« Avec lui, il faut travailler l'attention et l'attitude »
Sur Sky Italia, Ivan Juric en a rajouté une couche ce dimanche après la la victoire du Torino contre Lecce, pointant le manque de professionnalisme de son joueur : « Il y a des joueurs avec lesquels il faut travailler physiquement et techniquement et d'autres avec lesquels il faut travailler l'attention et l'attitude. Avec lui, c'est ce qu'il faut travailler. Aujourd'hui, il a fait du bon travail tout au long du match. » Prêté cette saison, Radonjic rejoindra définitivement le Torino en fin de saison, son option d'achat était obligatoire.