Plombé par l’OM, il enrage
Arnaud De Kanel

Le match entre l'OM et Strasbourg a connu un dénouement surréaliste. Alors qu'ils évoluaient en supériorité numérique après l'expulsion de Leonardo Balerdi, les Strasbourgeois étaient menés de deux buts avant que Jean-Eudes Aholou n'inscrive un doublé retentissant. Un point important pour le maintien mais Frédéric Antonetti n'a pas caché sa frustration. 

Le Vélodrome avait sorti son plus bel habit dimanche soir pour la réception de Strasbourg qui lutte pour le maintien en Ligue 1. Ce match aurait du être une formalité pour l'OM qui a réussi l'exploit de mener 2 buts à 0 en infériorité numérique. Mais les Marseillais ont reculé et se sont fait rejoindre en deux minutes à l'approche du temps additionnel. Forcément, Strasbourg reste sur sa faim car il y avait un coup à faire tant cet OM n'avait rien de fringuant. Frédéric Antonetti est déçu du résultat. 

«On doit gagner ce match»

« Cette égalisation fait plaisir, mais... Y a beaucoup de frustration, on doit gagner ce match. Ce n'est même pas qu'on joue mal la supériorité numérique. En première période quand on est à 11 contre 11 ils n'existent pas, on a les meilleures occasions mais on ne valide pas. A 11 contre 10 c'est un autre match qui commence parce qu'ils se regroupent derrière et il faut faire des attaques placées, de la patience. On ne doit pas sortir du match pendant 10 minutes comme on l'a fait. Mais voilà, deux coups de pied arrêtés, on revient, je pense qu'on méritait de revenir, on peut même gagner... On a trop de situations pour dire "c'est bien". En perdant de 2-0 on revient à 2-2 je suis évidemment content, mais on doit gagner ce match », a analysé le coach strasbourgeois au micro de Prime Vidéo, avant de poursuivre. 

«On a été supérieur aux Marseillais»

« A 1-0 j'ai changé j'ai mis un milieu de terrain pour qu'il fasse des décalages mais bon... Il ne l'a pas trop fait. A un moment donné il faut percuter. Je voulais qu'il parte d'en bas et qu'il aille percuter pour arriver au décalage. On a été supérieur aux Marseillais. Il faut jouer son match, croire en soi et parfois on vient ici en étant complexé. On sait que c'est dur, qu'il y a une bonne équipe en face, mais on a répondu présent. C'est une bonne base. Mais quand on doit gagner, il faut gagner », a ajouté Frédéric Antonetti

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