EXCLU - OM : Le choc vécu par De Zerbi à Marseille
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Roberto De Zerbi n’a pas suivi le chemin le plus facile. En choisissant l’OM, il a mis de côté des offres plus prestigieuses pour rejoindre un club où la pression, la ferveur et la passion dominent chaque match. Salim Lamrani raconte pour le 10Sport.com comment le technicien italien a été séduit par l’intensité unique du Vélodrome.

Roberto De Zerbi est arrivé à l'OM en 2024 après avoir refusé plusieurs propositions plus lucratives venant de clubs européens. Salim Lamrani, auteur du livre Le football selon Roberto De Zerbi, explique que ce choix s’explique autant par la personnalité de l’entraîneur que par le contexte unique de l’OM.

« C’est une arène romaine »

Pour De Zerbi, le Vélodrome n’est pas seulement un stade : c’est une arène où le football est ressenti comme une passion vitale. « Le Vélodrome est un stade unique, de l’avis de tous ceux qui ont pu y fouler la pelouse. Il y règne une ferveur que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Le Vélodrome, ce n’est pas une simple enceinte sportive : c’est une arène romaine. À Marseille, le football n’est pas un spectacle : c’est un besoin vital, au même titre que l’eau » a confié Lamrani lors d’un entretien exclusif au 10Sport.com.

Le coup de foudre à Marseille

Selon Lamrani, le technicien italien a immédiatement été séduit par la ferveur des supporters et par l’énergie qui se dégage du club. Lorsqu’il affrontait l’OM à la tête de Brighton, il avait déjà ressenti cette atmosphère. « Roberto De Zerbi a découvert le Vélodrome lorsqu’il était à la tête de Brighton et qu’il a affronté l’OM. Il a été impressionné par l’ambiance. Il a alors dit à son staff : « Ça, c’est mon stade. » Il dispose du tempérament nécessaire pour diriger des clubs à forte pression comme l’Olympique de Marseille. Il s’alimente quotidiennement de cette ferveur pour atteindre les objectifs et repousser les limites. L’adversité le stimule, elle ne l’inhibe pas. Il a besoin de se sentir vivant, et c’est la raison pour laquelle Marseille est l’endroit parfait pour lui » a expliqué celui qui est docteur en études hispaniques et spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.

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