Accusé d’avoir menacé le boss de l’OM, il lâche ses vérités
Hugo Chirossel

La réunion houleuse entre les représentants des groupes de supporters et la direction a eu de lourdes conséquences pour l’OM. Rachid Zeroual s’est retrouvé en première ligne après cette réunion, accusé d’avoir menacé Pablo Longoria et ses collaborateurs. Auprès de RMC Sport, le leader des South Winners a donné sa version des faits.

Cela devait être une simple rencontre entre la direction de l’OM et les représentants des groupes de supporters, mais ça a débouché sur une crise institutionnelle. Cette fameuse réunion houleuse au mois de septembre dernier a entraîné les départs de Marcelino, Javier Ribalta et David Friio. Rachid Zeroual entre autre, leader des South Winners, a été accusé d’avoir menacé Pablo Longoria et les autres dirigeants de l’OM présents à cette occasion. Des faits dont il s’est défendu dans un entretien accordé à RMC Sport.

Zeroual donne sa version des faits

« Il y a eu des critiques sur les dix euros en plus pour l’abonnement, les reproches par rapport à Ajaccio, et le plus sensible était le cas du Campus. J’ai pris cette affaire à cœur, car quand les parents viennent vous voir les larmes aux yeux, au bord de la crise de nerfs, en tant que marseillais ça ne peut pas vous laisser insensible. J’avais d’ailleurs amené des parents lors de cette réunion. Pedro (Iriondo, alors directeur général, NDLR) aurait dû s’occuper de ce dossier mais ils ont dénigré les familles et les parents. Mais lors de notre dernier rendez-vous, je lui ai surtout demandé de démentir que je l’aurais menacé de mort. Quand vous amenez des parents à une réunion et que vous défendez une cause noble, à aucun moment on ne se permettrait de proférer des menaces de mort », a déclaré Rachid Zeroual.

«Je ne serais pas en face de vous si je l’avais menacé de mort»

Rachid Zeroual assure qu’il n’y a jamais eu de menaces de mort proférées à l’encontre des dirigeants de l’OM : « Jamais de la vie. Je ne serais pas en face de vous si je l’avais menacé de mort. Avec toutes ces accusations, j’ai plus l’impression qu’on essaye de me décrédibiliser, de me museler et de m’isoler. J’ai simplement essayé de dire la vérité, j’ai ma manière de voir et de sentir les choses. Après, si du fait que je suis fils d’immigrés ça ne plaît pas à une certaine sphère de Marseille ou des réseaux sociaux, je les emmerde ! Je suis français, et marseillais, je vis pour mon club du matin au soir et je me battrai toute ma vie pour l’OM, pour ma ville et pour les abonnés. »

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