Réduit en infériorité numérique pendant la majeure partie de la rencontre, l’OL a réussi à ramener un match nul de son déplacement à Brest (0-0) dimanche soir. Eric Roy a pointé du doigt le vice des Gones qui ont tout fait pour gagner le plus de temps possible et casser le rythme, notamment Corentin Tolisso, resté « au moins dix minutes par terre ».
Après son match nul contre le Paris FC (3-3) mercredi dernier, l’OL a de nouveau été tenu en échec dimanche soir, cette fois-ci par Brest (0-0). Une rencontre que les Gones ont jouée à 10 contre 11 dès la huitième minute en raison de l’expulsion d’Hans Hateboer. Ils ont tout fait pour casser le rythme afin de gagner du temps et Eric Roy a désigné deux spécialistes dans cet exercice, à commencer par Jorge Maciel, adjoint de Paulo Fonseca.
« Il envoyait des ballons sur le terrain pour ralentir le jeu »
« J’ai déjà expérimenté ça quand il était entraîneur adjoint à Lille où il envoyait des ballons sur le terrain pour ralentir le jeu quand on partait en contre-attaque ou qu’on essayait de revenir au score. Je ne suis pas très étonné et c’est à l’arbitre de faire respecter les lois du jeu. Je peux le comprendre », a déclaré l’entraîneur de Brest en conférence de presse.
« J’espère que Tolisso va bien par contre parce qu’il a dû rester au moins dix minutes par terre »
C’est ensuite le capitaine de l’OL, Corentin Tolisso, qui a été accusé par Eric Roy : « J’espère que Tolisso va bien par contre parce qu’il a dû rester au moins dix minutes par terre pendant tout le match. J’espère sincèrement qu’il va bien parce qu’il doit rejouer dans quatre jours et dans sept jours. C’est pas faute d’avoir essayé d’expulser un de nos joueurs. Comme vous le dites, c’est l’expérience. Les grosses équipes ont aussi cette facette-là de ralentir le jeu, comme vous l’avez joliment dit. C’est sûr qu’il nous manquerait un peu de vice pour pouvoir faire aussi bien. Après, c’est normal. »