L’annonce de Kombouaré qui va effrayer le FC Nantes
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après un début de saison plutôt encourageant, le FC Nantes a enchaîné les prestations décevantes et se retrouve désormais 14e de Ligue 1 avec seulement un point d'avance sur Le Havre, premier relégable. Par conséquent, avant le déplacement à Lens samedi, Antoine Kombouaré reconnaît que désormais, les Canaris jouent le maitien.

Auteur d'un début de saison prometteur, le FC Nantes avait conclu le mois d'août avec sept points sur neuf possibles. De quoi laisser penser que les Canaris étaient en mesure de jouer en plus en première partie de tableau. Cependant, les hommes d'Antoine Kombouaré se sont ensuite effondrés. Incapable de s'imposer lors de ses sept dernières rencontres (4 défaites et 3 nuls), le FC Nantes pointe désormais à la 14e place du classement avec autant de points l'ASSE, 16e et donc barragiste pour le moment. Présent en conférence de presse en marge du déplacement crucial sur la pelouse du RC Lens samedi soir, Antoine Kombouaré ne cache donc plus que les ambitions ont changé.

«On joue le maintien»

« Il faut se mettre bien dans la tête qu’aujourd’hui, il faut changer le logiciel, c’est ce que j’ai dit aux joueurs cette semaine. Vu les résultats et notre position, aujourd’hui, on joue le maintien. Jusqu’à présent, je n’avais pas parlé de ça, mais c’est ce que je leur ai dit, il ne faut pas se mentir », lâche le Kanak dans son style habituel sans langue de bois, avant de poursuivre.

«Il ne faut pas se mentir»

« C’est un état d’esprit à avoir. Je pense que jusqu’à présent, on était englué dans un certain confort, le classement nous donnait le sentiment que ça allait bien. On joue bien, on est capable de développer du jeu, de se créer des situations, on donne peu de situations mais finalement, tu prends toujours un but de plus que l’adversaire. Si l’adversaire frappe peu, il est capable d’être efficace, et puis nous offensivement, on n’a pas assez de buteurs », ajoute Antoine Kombouaré.

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