«Ecoeuré»... Un clash a éclaté au FC Nantes
La rédaction

Passé par le banc de Lorient, Rennes ou encore de la sélection d'Algérie, Christian Gourcuff a également eu l'opportunité d'entraîner le FC Nantes. C'est en 2019 qu'il débarque sur le banc des Canaris pour remplacer Vahid Halilhodzic. Mais voilà que ça a été mouvementé en interne à son arrivée à Nantes et Gourcuff a d'ailleurs raconté les clashs en coulisses.

Nommé entraîneur du FC Nantes par Waldemar Kita en 2019, Christian Gourcuff sera resté un peu plus d'une saison à la tête des Canaris. En effet, le technicien français a fini par être remercié en décembre 2020 suite à une défaite face à Strasbourg. Gourcuff a alors quitté le FC Nantes, où certains n'étaient clairement pas en phase avec son projet. De quoi créer certaines étincelles chez les Canaris.

« Ici ce n’est pas le FC Gourcuff, c'est le FC Nantes ! »

Dans des propos accordés à Maison Jaune, Christian Gourcuff a raconté les frictions au FC Nantes suite à son arrivée. L'ancien entraîneur des Canaris dévoile alors : « Au départ, les résultats sont satisfaisants et au bout de deux mois, Waldemar Kita vient me voir et me demande de mettre en place un projet de jeu pour l'ensemble du club. Le président veut me prolonger et me confier la direction technique. Sur le principe je suis d'accord et prêt à proposer les principes de jeu, et la méthodologie du travail tactique que l'on devait appliquer à l'entrainement pour l’ensemble des équipes. Lors d’un premier échange avec Samuel Fenillat (le responsable du centre de formation), je sens que cela ne va pas être facile. Je décide de ne pas brusquer les choses. La première réunion doit avoir lieu en janvier. Deux jours avant celle-ci Stéphane Ziani m'interpelle en me disant : "Ici ce n’est pas le FC Gourcuff, c'est le FC Nantes ! Alors nous tes trucs...". J'ai senti qu'il n'y avait pas d'adhésion au projet même si certains éducateurs comme Pierre Aristouy étaient plus ouverts ».

« J’étais vraiment écœuré »

Christian Gourcuff a ensuite ajouté : « A partir de là, j’ai appelé Waldemar Kita. Et je lui ai dit : "Ils ne veulent pas du projet, je ne vais pas faire la révolution". J’étais vraiment écœuré. De la réaction de Kita également. Moi, si je suis le président de club et que l’entraîneur des U19 s’autorise à parler ainsi, je le convoque. Mais non. C’est passé comme cela (…). Après, on m’a blâmé de ne pas avoir de relations avec les éducateurs. Et Stéphane Ziani, six mois après, dans la presse me reproche de ne pas faire jouer les jeunes. J’avais tout de suite titularisé Imran Louza. Quant à Randal Kolo Muani, lui, je ne le connaissais pas bien. Je l’intègre dès la préparation de la deuxième saison après un entretien avec lui et ses agents, et le titularise dès la seconde journée après qu’il ait récupéré du covid ».

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