Un joueur de l’ASSE pousse un coup de gueule inattendu
Thibault Morlain

Dans la société générale, le sujet de l’écologie est aujourd’hui devenu très important. Alors que le réchauffement climatique est au coeur des préoccupations, certains joueurs de football sont également très engagés. C’est notamment le cas de Victor Lobry, actuel milieu de terrain de l’ASSE. Le Stéphanois n’a d’ailleurs pas manqué de hausser le ton face à certains sujets en rapport à l’écologie.

A 28 ans, Victor Lobry n’est pas qu’un simple joueur de football. Aujourd’hui à l’ASSE, il est également très engagé dans le domaine de l’écologie. Le Stéphanois est notamment membre de l’association Football Ecologie France et forcément, quand il a appris que la Coupe du monde 2030 se jouerait sur 3 continents, il a sauté de sa chaise.

« C’était une petite catastrophe »

Dans des propos accordés à Ouest France, Victor Lobry a ainsi poussé un coup de gueule par rapport à cette Coupe du monde qui serait une hérésie d’un point de vue écologique. Le joueur de l’ASSE a alors lâché : « J’ai été surpris. L’organisation de la dernière Coupe du monde au Qatar avait déjà fait beaucoup de bruit… Que ce soit sur le plan humain et écologique, c’était une petite catastrophe. On se disait qu’on ne reverrait pas cela de sitôt. Et là, c’est presque pire. Choqué ? Oui et non. Ce sont des sujets qui prennent de l’importance depuis une dizaine d’années. On commence à faire attention, mais on voit bien que dans le sport ce n’est pas du tout la priorité actuelle. Je ne suis pas choqué, mais comme je vous le disais, je suis surpris. C’est dommage car l’image du football en prend encore un coup, elle n’a pas besoin de cela ».

« Il faut absolument dire stop et freiner le train »

« À l’échelle quotidienne et locale des efforts sont faits depuis quatre ou cinq ans. Par exemple, à l’ASSE on privilégie le car ou le train pour les déplacements les plus courts, on a supprimé le plastique jetable, il y a un dispositif de collecte des eaux de pluie… Malheureusement, les grosses compétitions ne suivent pas et ce sont elles qui ont le plus d’impact. Antoine Miche, le président de notre association, disait que 80 % de l’empreinte carbone de ces compétitions est liée aux déplacements. Les dommages vont exploser si l’on s’amuse à faire une Coupe du monde sur trois continents. Il faut absolument dire stop et freiner le train avant que… » a poursuivi Victor Lobry.

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