Enfant de la région lyonnaise, Hatem Ben Arfa aurait très bien pu rejoindre le club ennemi. Ancien préparateur physique d’Hatem Ben Arfa, Fabien Richard a annoncé que Jean-Michel Aulas souhaitait le vendre à l’ASSE contre un chèque « ridicule ». Mais le président de l’OL avait très vite changé d’avis en apercevant les incroyables qualités du joueur.

Décrit par tous comme un talent unique, Hatem Ben Arfa n’a certainement pas eu la carrière qu’il aurait du avoir. Caractériel, parfois trop, l’ancien international français aurait pu connaître les honneurs d’un top club européen. Preuve que tout n’a pas été facile, Jean-Michel Aulas avait pensé à le vendre au début de sa carrière. Comme l’avait indiqué son agent à l’époque, l’OL était alors sur le point de s’entendre avec l’ASSE.
L'incroyable tentative de l'OL
« Monsieur Aulas veut le vendre à Saint-Étienne pour une somme ridicule. Ils veulent s’en débarrasser, du moins c’est ce que me dit son agent. Il me dit aussi que c’est un gros bosseur et que s’il bosse, il va aller très haut. Je l’avais vu à Clairefontaine, tu sais très bien que c’est fou… Alors, on se met à bosser, comme des dingues. Plein de séances par semaine. On a travaillé dans une petite chambre qu’il a aménagée chez lui, sur son balcon, parce que ça n’existe pas ce métier, alors on est cachés… » a confié Fabien Richard, ancien préparateur physique de Ben Arfa.
Ben Arfa a travaillé
Le travail a payé puisque quelques semaines plus tard, Ben Arfa honorait ses premières sélections avec l’équipe de France et s’engagea dans un chemin qu’il allait le mener jusqu’à l’OM. « Et là, le mec explose, il fait tout cette année-là, avec l’Equipe de France. Puis, il part à Marseille pour je ne sais plus combien de millions. Je ne suis pas le responsable car son talent est incroyable, mais je suis peut-être une pièce du puzzle (sourire) […] La discipline de travail, c’est une routine. C’est un accompagnement. Mathieu Bodmer me disait ‘si Hatem veut que Lorient soit Champion de France, Lorient sera Champion de France’. A Nice, quand il accélérait, il jouait contre des Playmobiles » a confié Richard lors d’un entretien à Colinterview.