Près de neuf mois après le licenciement de Stéphane Ruffier pour faute grave, Jean-François Soucasse, président exécutif de l'ASSE, a tenté une réconciliation à l'amiable. En vain.
Après plusieurs mois de conflit, Stéphane Ruffier était finalement licencié pour faute grave le 4 janvier dernier. Une décision qui fait suite à un choix de Claude Puel de lui avoir préféré Jessy Moulin lors d'un match de Ligue 1, ce que l'ancien Monégasque aurait mal vécu. L'entraîneur de l'ASSE expliquait d'ailleurs le départ du portier de 35 ans. « Je m’en tiens à la gestion d’un groupe et par rapport un joueur qui n’a pas accepté d’être remplacé pour un match. Et ça a pris des proportions que ça n’aurait jamais dû prendre. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire. La décision a été prise », confiait Puel en janvier dernier à RMC.
Soucasse voulait une réconciliation à l'amiable
Depuis, Stéphane Ruffier a mis un terme à sa carrière et a décidé d'attaquer l'ASSE en justice. La date du procès n'a pas encore été fixée, ni le montant des réparations réclamées pour préjudice moral et perte de chance professionnelle. Mais les Verts auraient déjà tenté d'éviter que ce litige soit réglé aux Prud'hommes. Selon les informations de L'Equipe, Jean-François Soucasse, président exécutif de l'ASSE, aurait ainsi tenté une conciliation à l'amiable avec Stéphane Ruffier. En vain, puisque l'ancien portier des Verts compte bien que son cas soit jugé et souhait obtenir une réparation devant les tribunaux. Avec un salaire mensuel estimé à 240 000€ bruts, le natif de Bayonne, dont le contrat a été rompu six mois avant son terme, pourrait réclamer plusieurs millions d'euros à l'ASSE.