Ce soir, les Lillois affrontaient le FC Copenhague, en barrage aller de la Ligue des Champions. Battus au score (1-0), les hommes de Rudi Garcia ont également beaucoup souffert dans le jeu. Plus étonnant.
Ces matchs de barrage ne sont jamais évidents à gérer. Les Lillois, qui débarquaient au Danemark avec deux matchs officiels dans les jambes quand leurs adversaires du soir n’étaient pas loin d’atteindre la dizaine de rencontres, ne diront pas le contraire. Sur le terrain du FC Copenhague, les hommes de Rudi Garcia ont donc affiché, au moins pendant la première heure, beaucoup de limites, dans l’envie et la vitesse d’exécution, contre des Danois déjà vifs. Mais plus préoccupant, c’est dans le jeu, que le LOSC a montré quelques faiblesses.
Mangés par l’envie des Danois
Le Barça fait des émules. Dans notre championnat, c’est Lille qui pratique le jeu le plus proche des Catalans. Et apparemment, au Danemark, cette jolie comparaison touche le FC Copenhague. Ce soir, sur une pelouse impeccable, les Danois ont battu les Nordistes à leur propre jeu : celui du beau football. Alors que Rudi Garcia avait aligné une équipe joueuse, avec un milieu à trois (Mavuba-Balmont-Martin) prometteur, ce sont les hôtes qui ont tenu le cuir. Si comme Lille, ils ont pratiqué un jeu au sol, ils y ont rajouté tous les ingrédients nécessaires à la réussite. Avec de la vitesse et de l’envie, les joueurs danois ont bousculé les Lillois.
L’antécédent de Nancy
L’écart de préparation entre les deux formations pourrait expliquer rationnellement ces difficultés du LOSC dans le jeu. Mais non, puisque dans la dernière demi-heure, les champions de France 2011 ont semblé presque plus frais que leurs adversaires. Et parce que vendredi dernier déjà, contre Nancy, ils avaient affiché de réelles limites dans le jeu. Ce soir, c’est sur coups de pieds arrêtés ou sur des centres que Mavuba et compagnie se sont montrés dangereux. Inéluctablement, le départ de Hazard allait gêner Lille dans la conclusion de ses actions. Mais on ne s’attendait pas à les voir autant en difficultés dans la production du jeu.