Lors de son passage dans l'émission "Clique" en mai 2024, Laure Boulleau révélait « pour la première fois » un problème de santé mentale qui l’a profondément marquée. L'ancienne joueuse du PSG a confié avoir frôlé le burn-out, éprouvant des difficultés de concentration et des pertes de mémoire, de quoi lui faire craindre le pire.
Présente chaque semaine sur le plateau du Canal Football Club, Laure Boulleau a rapidement trouvé sa place dans l’émission dominicale de la chaîne cryptée qu’elle a rejoint en 2018. L’ancienne joueuse du PSG y apporte notamment sa bonne humeur, mais tout n’a pas été simple pour elle ces dernières années. Invitée de l’émission « Clique » en mai 2024, Laure Boulleau dévoilait pour la première fois le mal dont elle a récemment souffert.
« Je commençais à me dire que peut-être mes jours étaient comptés »
« Il y a deux ans et demi trois ans, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je n'arrivais plus à me concentrer, j'avais des trous de mémoire, j'ai commencé à paniquer. J'ai fait des émissions dans lesquelles j'avais l'impression d'être en pilotage automatique, j'étais là sans être là », confiait la consultante de Canal+, effrayée par ces symptômes. « Je commençais à me dire que peut-être mes jours étaient comptés. Mon cerveau n'était plus comme avant. Des noms de joueurs, j'avais du mal à m'en souvenir, même des connus. Les lendemains d'émissions, j'étais épuisée. (...) En fait j'étais à la limite du burn-out. Et en voulant tout bien faire, sans savoir dire non j’ai failli me brûler la tête », ajoutait-elle.
« Je devenais timbrée »
« J'ai fait tous les examens de la tête en long en large et en travers. J'avais des symptômes de ouf et il n'y avait rien. Je devenais timbrée. Et j'ai donc consulté un neurologue que j'avais déjà consulté pour les traumas crâniens et qui m'a tout de suite dit ce qui n'allait pas », expliquait Laure Boulleau, qui a alors suivi un traitement pour régler ce problème de santé mentale. « C'est la première fois que j'en parle dans les médias. Je pense que ça arrive à plein de gens », concluait-elle.