Kylian Mbappé : Le scandale dénoncé avec son salaire !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Alors que le PSG vient tout juste d'être condamné verser 61M€ d'indemnités à Kylian Mbappé correspondant à divers impayés de sa dernière année passée au club, Juan Branco a poussé un coup de gueule retentissant sur ses réseaux sociaux. L'avocat se dit scandalisé des montant perçus par Mbappé et dénonce tout ce marché du football.

Le verdict est tombé mardi : le conseil des Prud'hommes a condamné le PSG à verser 61M€ à Kylian Mbappé pour divers impayés qui n'avaient pas été réglés de sa dernière année de contrat avec le club de la capitale. Une somme qui en dit long sur le salaire XXL que percevait l'attaquant français avec le PSG, et c'est justement ce qui a choqué l'avocat Juan Branco qui a dénoncé ce scandale sur son compte X.

« Avant, aucun individu ne touchait ces sommes »

« Mbappé a touché 3.666.666 euros pour un tiers de ses congés payés. Personne ne me fera croire que de tels écarts avec le reste de la société sont acceptables et normaux. Il y a cinquante ans, aucun individu ne touchait des sommes aussi éloignées du reste de leurs concitoyens », lâche d'abord Juan Branco sur le cas Kylian Mbappé au PSG, avant de dénoncer la globalité du système.

Branco dénonce un scandale

« Le "marché" tel qu'il est organisé éloigne de plus en plus le football de la population, et finira par le tuer. Les citoyens ne sont pas libres de choisir le prix des places, des abonnements télévisés, etc. Ils sont faits prisonniers de passions générées par leurs aînés, à l'époque où le football était abordable, accessible, et où les joueurs, bien payés, vivaient cependant au sein de la société. Nous ne tirerons rien de bon à cette fuite en avant mercantile, et de façon générale, à cette explosion aberrante des inégalités. Le "marché" est une fiction que nous construisons, en créant ou détruisant des règles censées réguler nos rapports sociaux. C'est nous qui décidons ce qu'est le "marché" », poursuit l'avocat.

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