Toujours en difficulté sur le plan offensif, les Bleus ont dû attendre le but contre son camp de Jan Vertonghen à la 85e pour vaincre la Belgique en huitième de finale de l’Euro 2024 (1-0). A l’issue de la rencontre, c’est un Kevin De Bruyne frustré qui s’est présenté face à la presse, agacé en particulier par la question d'un journaliste.
La Belgique n’a pas pris sa revanche. Alors que les joueurs avaient toujours en tête la victoire des Bleus en demi-finale du Mondial 2018, c’est encore une fois la bande à Didier Deschamps qui s’est imposée au terme d’un match peu mémorable grâce à un but de Jan Vertonghen contre son camp à quelques minutes de la fin du temps réglementaire (1-0). De quoi, encore une fois, frustrer les Belges.
« Stupide ! »
Kevin De Bruyne a notamment eu du mal à cacher son agacement en réponse à une question du journaliste Tancredi Palmeri. « Pourquoi la génération dorée de la Belgique n'a-t-elle rien gagné ? », a-t-il demandé au joueur de Manchester City. « Tu penses que la France, l'Angleterre, l'Espagne et l'Allemagne n'ont pas une génération dorée ? », a répondu De Bruyne avant de partir et de qualifier le journaliste de stupide.
Me:“Kevin, does it hurt that golden generation didn’t achieve a final once again?”@KevinDeBruyne : “What is a golden generation?”Me: “Yours”.DeBruyne: “And you say that France, England, Spain, Germany have no golden generation?… stupid”.Well.They DID ACHIEVE A FINAL pic.twitter.com/7LghJSTNQe
— Tancredi Palmeri (@tancredipalmeri) July 1, 2024
« Hey Kevin, un petit mémo pour toi »
S’il n’a pas eu l’occasion de répliquer sur le moment, Tancredi Palmeri a par la suite réagi sur son compte X. « Hey Kevin, un petit mémo pour toi : la génération dorée que tu as mentionnée, à savoir la France, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Espagne, ont TOUTES ATTEINT UNE FINALE ! Le footballeur habituel qui ne veut que des questions qui lui disent à quel point il est bon », a regretté le journaliste, ajoutant dans un autre message : « Le journalisme, c'est avant tout poser des questions désagréables. La mienne, posée à Kevin De Bruyne, était même évidente : pourquoi parle-t-on toujours de la Belgique ? Il n'y a que quelques journalistes qui ne considèrent pas cela comme une bonne question. Cela en dit long sur le nombre de personnes qui pensent qu'être journaliste, c'est plaire à un fandom. »