A la surprise générale et après plus de 5 ans d’absence en équipe de France, Karim Benzema a été rappelé par Didier Deschamps pour disputer le dernier Euro. Un choix fort sur lequel est revenu ce vendredi le sélectionneur des Bleus.
A la suite de l’épisode de la sextape de Mathieu Valbuena ainsi que des conséquences de son interview à la presse espagnole, Karim Benzema avait été laissé sur le côté par Didier Deschamps. Malgré des performances colossales avec le Real Madrid, le buteur français n’avait plus mis les pieds à Clairefontaine et porté le maillot de l’équipe de France pendant plus de 5 ans. Alors qu’on pensait ne plus revoir Benzema en sélection tant que Deschamps serait le sélectionneur, cela ne s’est finalement pas passé comme cela. En effet, en amont de l’Euro, les deux hommes se sont expliqués, ont mis les choses et cela a permis le retour de Karim Benzema avec les Bleus. Ainsi, au moment de dévoiler sa liste pour le championnat d’Europe, Didier Deschamps a cité le nom du Madrilène. Une arme offensive en plus de Kylian Mbappé et Antoine Griezmann. Et si KB9 s’est plutôt montré à son avantage à la pointe de l’attaque française, l’aventure s’est malheureusement terminée prématurément, en huitième de finale avec une élimination face à la Suisse.
Quel impact pour le retour de Benzema ?
Alors que l’équipe de France va désormais partir à la conquête de son ticket pour le Mondial 2022 au Qatar, Didier Deschamps est revenu ce vendredi pour L’Equipe sur cet Euro. Forcément, le sélectionneur tricolore s’est confié sur le retour de Karim Benzema sous le maillot français. Deschamps a ainsi fait le bilan, expliquant alors : « Est-ce que j’ai modifié les équilibres naturels de l’équipe avec le retour de Benzema ? Non. Karim n'y est pour rien. Tout ce qu'il devait faire, il l'a très bien fait. Après, j'ai été amené à modifier l'équipe pour différentes raisons. Je sais que ce n'est pas l'idéal. Malgré tout, on était à 3-1 à la 80e et là, ce qui avait fait notre force jusqu'ici nous a fait défaut. J'aurais pu faire les choses différemment. Oui ! Mais on était à 3-1 à la 80e ! (…) Des regrets de ne pas avoir préparé en amont le retour de Benzema ? Ni lui, ni moi, ne pouvons revenir en arrière. Entre partir dix jours en mars pour jouer trois matches et préparer une grande compétition, c'est le jour et la nuit. Je ne suis pas persuadé que cela aurait changé fondamentalement les choses. (…) Si j’ai été prisonnier du retour de Benzema pour ma direction offensive ? Non, non. Avant d'acter son retour, j'ai eu le temps de réfléchir aux options différentes. Le choix que je fais pour la Suisse, c'était pour rapprocher les trois attaquants, pour avoir une meilleure relation technique. Et je passe à cinq derrière pour qu'Adrien (Rabiot) puisse jouer un peu plus haut qu'un arrière gauche, qui n'est pas une position naturelle pour lui ».