Zidane, sa boulette avec l’équipe de France
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Le soir de la finale de l'Euro 2000 contre l'Italie, les Bleus se sont faits peur avec l'ouverture du score adverse sur laquelle Zinedine Zidane n'est pas exempt de tout reproche puisqu'il lâche son marquage sur Pessotto. Bixente Lizarazu se livre sur cette action.

Il y a 25 ans jour pour jour, l'équipe de France vivait une soirée d'anthologie en finale de l'Euro 2000 contre l'Italie. Les Bleus, menés 1-0 à la 55e par un but de Marco Delvecchio, ont réussi à inverser la tendance dans les ultimes secondes du temps avec une égalisation de Sylvain Wiltord, avant que David Trezeguet n'offre finalement la victoires aux Français avec un but en or. Mais Zinedine Zidane n'avait pas été inoubliable durant ce match...

Zidane fautif sur le but italien

En effet, l'emblématique numéro 10 de l'équipe de France a manqué à son devoir défensif sur l'ouverture du score de l'Italie puisqu'il lâche son marquage sur Gianluca Pessotto. Et dans les colonnes de L'EQUIPE qui consacre un numéro spécial à ces 25 ans après l'Euro 2000, Bixente Lizarazu décrypte cette action : « Je me souviens que je suis au marquage, qu'il y a un dédoublement qui se fait et que je ne peux pas être sur les deux Italiens. Après, Zizou est déjà sympa d'être dans cette position défensive sur cette action. Ce n'était pas son rôle », confesse l'ancien latéral gauche de l'équipe de France.

« J'étais certain que ça allait tourner en notre faveur »

Et Lizarazu évoque également le scénario complètement fou de cette finale contre l'Italie : « Pour moi, c'était clair qu'à partir du moment où on égalisait, c'était comme si on marquait deux buts. Et c'est ce qu'il s'est passé. J'étais certain que ça allait tourner en notre faveur. Que ça n'allait pas s'arrêter à 1-1. Ils avaient fait le match qu'ils devaient faire, à quelques secondes près. C'était pour nous un énorme boost. Pour eux, un énorme coup dans le dos », poursuit l'ancien joueur de l'OM et du Bayern Munich.

Articles liés