Rien n’est encore officiel concernant l’identité du successeur de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France. Néanmoins, de plus en plus, Zinedine Zidane apparait comme le favori pour reprendre le flambeau. Alors que Zizou est attendu comme le saveur par tout un peuple, Vincent Moscato a souhaité calmer quelque peu cet engouement, expliquant que cela pourrait être dangereux pour l'ancien du Real Madrid.
De passage dernièrement à Paris pour un événement avec Adidas, Zinedine Zidane a fait une grande annonce à propos de l’équipe de France. Annoncé comme le successeur de Didier Deschamps en 2026, l’ancien entraîneur du Real Madrid a alors fait savoir : « L’équipe de France, j’y ai joué, j’ai fait pratiquement 12, 13 ou 14 ans de joueur. Bien sûr que c’est une envie. Mais là, il y a un sélectionneur en place, il y a une équipe, il faut respecter tout ça, et c’est ce qu’on fait. Moi, j’ai toujours respecté le football et les gens. Donc voilà, ce n’est pas tout à fait le moment. Mais quand viendra le moment, ce sera avec grand plaisir si la possibilité se présente ».
« Zizou, ce n’est pas le prophète non plus »
Zinedine Zidane pourrait donc passer après Didier Deschamps sur le banc de l’équipe de France. Une mission loin d’être simple et voilà que Vincent Moscato a souhaité lancer un avertissement à ce sujet. Concernant Zizou, il a ainsi balancé au micro de RMC : « Ce qu’a fait Deschamps, c’est extraordinaire. Zizou, ce n’est pas le prophète non plus, il ne marche pas sur l’eau. (…) Je n’ai pas l’impression que la génération qu’il va prendre en main est aussi loin que celle qu’a eu Deschamps ».
« Ce n’est pas le même boulot, faut faire attention »
« Sélectionneur, c’est un métier différent. Faut avoir le coup d’oeil, ce n’est pas un club. Tu subis ton équipe, tu prends ce qu’il y a, tu ne vas pas acheter un mec au Brésil ou en Espagne, tu n’es pas en club. Ce n’est pas le même boulot, faut faire attention. Ce n’est pas gagné. On lui souhaite parce que Zizou c’est l’enfant prodige, mais passer derrière Deschamps c’est compliqué », a poursuivi Vincent Moscato. Affaire à suivre…