Face à l’Islande et à l’Ukraine, Didier Deschamps a aligné son équipe de France avec quatre offensifs. Ce choix, inhabituel pour le sélectionneur, s’inscrit dans un contexte particulier : son départ programmé après la Coupe du monde 2026 et la montée en puissance de Zinédine Zidane comme favori pour lui succéder.
Didier Deschamps a surpris en choisissant une configuration très offensive lors des dernières rencontres des Bleus. Traditionnellement pragmatique, le sélectionneur a opté pour quatre attaquants afin de dynamiser son équipe et proposer un football plus spectaculaire. Face à l’Islande et l’Ukraine, ce schéma a permis d’intensifier la pression sur les défenses adverses et de multiplier les occasions.
Zidane a déjà un impact
Pour Jérôme Rothen, cette décision n'est pas due au hasard. Selon lui, cela est lié à l'arrivée prochaine de Zinédine Zidane. « Didier, il se dit : 'attends, j'en prends plein la gueule, tout le monde voulait Zidane et je suis resté, vous savez quoi ? Je vais essayer de joindre l'utile à l'agréable.' L'utile ? Les résultats. Mais avec une équipe tournée vers l'offensive et plus spectaculaire » a confié l'ancien joueur du PSG sur RMC.
Le changement radical de Deschamps
Pour lui, Deschamps prend donc le risque de forcer sa nature. « Il n'a jamais été comme ça. Didier fait ses compos avec 4 offensifs pour atténuer les critiques et l'ombre de Zidane qui peut planer dès qu'il y a une mauvaise prestation ou un mauvais résultat » a lâché Rothen.