Lors du dernier Mondial au Qatar, Benjamin Pavard n’a pas échappé aux critiques, relégué sur le banc de touche après sa prestation décevante contre l’Australie lors de l’entrée en lice de l’équipe de France. Alors que le comportement du latéral droit aurait également agacé durant la compétition, Didier Deschamps assure qu’il compte encore sur lui pour les prochaines échéances.
Lié à jamais au sacre de 2018 grâce à son incroyable reprise de volée contre l’Argentine, Benjamin Pavard a connu une édition 2022 bien plus délicate avec l’équipe de France. Après s’être loupé lors de l’entrée en lice des Bleus à la Coupe du monde au Qatar, le latéral droit a fini la compétition sur le banc de touche. L’ambiance entre Didier Deschamps et son joueur aurait ainsi été tendue, Benjamin Pavard acceptant mal son nouveau statut de remplaçant.
? « Sacré Didier »Le clash repart de plus belle entre Karim #Benzema et Didier #Deschamps, avec au centre la question de son fameux forfait au MondialNouvel épisode dans le psychodrame qui secoue le football ?? depuis 2015, raconté sur @Le10Sport ?⬇️https://t.co/spUIKWaMLp
— Bernard Colas (@BernardCls) March 11, 2023
Le comportement de Pavard aurait fait grincer des dents
« Après le match contre l'Australie, il y a eu des remontrances de la part du staff technique que Benjamin Pavard n'accepte pas. Ça répond et ça commence à agacer le staff, qui a quand même protégé son joueur pendant des années et qui lui a maintenu une confiance inébranlable. Aux entraînements ou quand il était sur le banc de touche, Benjamin Pavard s'est permis des remarques sur ses coéquipiers, ce que le staff a jugé complètement déplacé. En finale, il y a eu des mots très tendus entre Didier Deschamps et le joueur », révélait notamment le journaliste RomainMolina.
« Quel joueur, à un moment donné dans sa carrière, n’a pas été remis en question ? »
À l’occasion d’un entretien accordé au Parisien, DidierDeschamps a toutefois assuré qu’il comptait toujours sur BenjaminPavard en vue de l’Euro 2024. « Bien sûr. Quel joueur, à un moment donné dans sa carrière, n’a pas été remis en question ? Ce fut le cas d’Hugo ou d’Antoine avant la Coupe du monde. Paul (Pogba) à un autre moment. Olivier (Giroud) aussi. Du jour au lendemain, tu ne tires pas une croix sur quelqu’un. Il m’appartient à moi et à mon staff de juger Benjamin par rapport à la concurrence », confie le sélectionneur des Bleus.