Alors qu’il a ressenti une gêne à l’ischio-jambier de la jambe gauche le week-end dernier face à Toulouse, Ousmane Dembélé a tout de même été convoqué par Didier Deschamps lors de ce rassemblement de l’équipe de France. Si le PSG veut bien évidemment minimiser les risques avec son joueur, le sélectionneur de l’équipe de France assure qu’il ne lui avait pas mis « de grosses pressions » pour autant.
Encore absent de l’entraînement collectif ce mercredi, Ousmane Dembélé ne devrait pas pouvoir tenir sa place vendredi face à l’Ukraine, dans le cadre des qualifications de la Coupe du monde 2026. Touché à l’ischio-jambier de la jambe gauche lors de la victoire du PSG à Toulouse (3-6) samedi dernier, l’international français suit un programme adapté depuis son arrivée à Clairefontaine.
« Certains clubs sont plus réfractaires, ça peut donner des idées aux autres »
« Mes joueurs sont toujours très attachés à l'équipe nationale mais le pouvoir des clubs est bien plus important. Leur pression est plus forte. La moindre petite alerte... (Il lève les bras.) Certains clubs sont plus réfractaires, ça peut donner des idées aux autres. Après, je suis salarié de la Fédération, ce n'est pas le cas des joueurs », a confié Didier Deschamps dans un entretien accordé à L’Équipe, avant d’être interrogé sur des éventuelles pressions du PSG concernant Ousmane Dembélé.
« Non, pas de grosses pressions. Ils veulent minimiser les risques »
« Non, pas de grosses pressions. Ils veulent minimiser les risques. Avec les clubs étrangers, c'est encore plus, évidemment. Même si le joueur veut venir, ma priorité, c'est de ne pas le mettre en difficulté. Il est entre le marteau et l'enclume... Chaque cas est différent. C'est pour ça qu'il est important d'avoir un relationnel médical avec les clubs, qui suivent leurs intérêts. Si je suis entraîneur en club et que j'ai un joueur qui a un petit souci, je préfère, et c'est logique, qu'il reste avec moi », a ajouté Didier Deschamps.