Ce samedi, l’équipe de France a obtenu une victoire historique en battant très largement Gibraltar (14-0) à Nice. Les hommes de Didier Deschamps n’ont jamais été inquiétés par une modeste équipe qui, en réalité, se trouverait au sein d’une profonde crise. Alors que le sélectionneur Julio Ribas ne s’est pas présenté en conférence d’après-match, le vestiaire de Gibraltar aurait explosé après ce lourd revers. Explication.
Zaïre-Emery a bluffé tout le monde en équipe de France https://t.co/21BjFmzzOf pic.twitter.com/dNzqbDJoCX
— le10sport (@le10sport) November 19, 2023
« La plupart des joueurs ne veulent plus de Ribas »
Si les hommes de Didier Deschamps n’ont pas fait dans la dentelle, ceux du sélectionneur de Gibraltar, Julio Ribas, ont été complètement dépassés par les événements. Mais en réalité, ce lourd revers concédé par la 198ème sélection au classement FIFA s’expliquerait également par une profonde crise présente au sein du vestiaire, qui s'est accentuée après cette large défaite. Comme dévoilé par Gibraltar Sports News, certains joueurs de Gibraltar auraient confié auprès du média que le sélectionneur Uruguayen Julio Ribas avait instauré un climat catastrophique dans le vestiaire ces derniers temps. « Depuis quelques mois, il y a une atmosphère négative dans l'équipe. La plupart des joueurs ne veulent plus de Ribas. Nous nous sentons limités dans notre football. Beaucoup d'entre nous jouent hors de leur position », aurait déclaré un international.
« Certains joueurs reçoivent des menaces constantes de Ribas »
Mais ce n’est pas tout. Selon Gibraltar Sports News, un joueur aurait même affirmé que le sélectionneur Julio Ribas aurait menacé ses joueurs : « Certains joueurs reçoivent des menaces constantes de Ribas : si nos clubs ne nous libèrent pas plus tôt, il ne nous sélectionnera pas, il appelle les joueurs pour leur conseiller de signer dans certains clubs afin d'être sélectionnés, il dit à certains joueurs qu'il ne les appellera pas parce qu'ils sont gros », affirme ce dernier dans des propos relayés par AS.