Le Graët - Zidane : Le clan Macron revient à la charge
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Plus que jamais dans l’oeil du cyclone depuis ses propos déplacés au sujet de Zinedine Zidane, Noël Le Graët semble avoir de très nombreux soutiens, autant sur le plan sportif que politique. Et Olivier Véran, porte-parole du gouvernement Macron, a lui aussi condamné cette sortie du patron de la FFF.

« Zidane ? Je n'en ai rien à secouer, il peut aller où il veut! Il peut aller où il veut, dans un club... sélection, j'y crois à peine en ce qui le concerne. Si Zidane a tenté de me joindre? Certainement pas, je ne l'aurais même pas pris au téléphone », lâchait Noël Le Graët dimanche soir sur RMC Sport, avec des propos sur Zinedine Zidane qui ont été très mal accueillis par l’opinion publique. Le président de la Fédération Française de Football se retrouve donc plus que jamais sur la sellette, d’autant qu’il a même perdu le soutien du gouvernement.

Macron « déçu et heurté »

Lundi, en conférence de presse, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a évoqué la réaction du Président de la République, Emmanuel Macron, à ces propos de Noël Le Graët : « Le Président de la République est comme tous les Français, il est vraiment déçu et vraiment heurté quand de tels propos sur de telles légendes du sport français et du sport mondial sont tenus. Il est choqué comme nous l’avons été chacun », a-t-elle lâché. Et le gouvernement Macron en a remis une couche sur la polémique…

« La coupe devient pleine »

Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a lui aussi taclé Noël Le Graët ce mercredi au moment de son point presse à la sortie du conseil des ministres : « Là dessus j'ai un avis personnel, pas un avis gouvernemental. Je partage l'avis de la ministre des Sports. Une Fédération comme la Fédération française de football mérite un président à la hauteur, qui permette de donner une bonne image du football français à travers la planète. Je garde un souvenir ému de la finale 1998 et une adoration telle pour Zizou que j'ai été moi-même assez blessé par ce que j'ai pu entendre. Il n'y a pas que ça, d'autres choses s'ajoutent donc la coupe devient pleine ». Le message est passé…

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