Longtemps considéré comme le grand rival de Karim Benzema pour une place à la pointe de l'attaque de l'équipe de France, Olivier Giroud semble avoir souffert de cette comparaison. Et le buteur du LOSC révèle même un scandale un soir de match des Bleus à Nantes, puisqu'il avait été sifflé par le public uniquement en raison de l'absence de Benzema.
Alors qu'ils sont tous les deux retraités de l'équipe de France même s'ils sont toujours en activité en club, Olivier Giroud (38 ans, LOSC) et Karim Benzema (37 ans, Al-Ittihad) ont longtemps été en concurrence chez les Bleus. Et alors que l'histoire a été beaucoup plus tumultueuse pour Benzema, éloigné de la sélection entre 2015 et 2021 en raison d'un gros différend avec Didier Deschamps, Olivier Giroud a indirectement souffert de cette absence. Et évoque même un scandale bien particulier dans un entretien accordé à Média Carré.
« On m'a cassé les pieds avec Karim »
« On m'a cassé les pieds avec l'absence de Karim, quand il n'était pas là en équipe de France, mais ça, tout le monde le sait. C’étaient des Français qui me reprochaient son absence alors que j'étais là et je n’avais rien demandé. Je n’étais pas dans l'histoire. Bref, j'avais été sifflé avant l'Euro 2016. Ce sont des trucs qu'on me repose chaque année. J'arrive à en reparler chaque année. Je marque à Nantes et le public nantais, une partie du public nantais me siffle. Alors que je marque contre le Cameroun. Et là, il y a de la haine, je ne comprenais pas l'injustice », indique Olivier Giroud, qui ne comprend toujours pas aujourd'hui pourquoi il a si longtemps payé l'absence de Karim Benzema en équipe de France.
Benzema de retour, Giroud écarté...
Et la situation est ensuite inversée lorsque Deschamps a décidé de rappeler Benzema : « Cette période quand je n'ai pas été rappelé après l'Euro 2021 par Didier Deschamps a été dure. L'Euro 2021 se termine et on est à un an et demi de la Coupe du monde au Qatar en 2022, puisqu'elle se joue en décembre. Je n'étais pas là pour les phases finales de la Ligue des Nations à San Siro, chez moi, l'année du titre en plus. Je n'ai pas eu le cœur à aller les voir. Non, là, ça avait été dur et j'ai failli aussi ne pas être là à la Coupe du monde 2022. Parce que le coach me disait : 'Karim maintenant est revenu, toi, je ne peux pas te mettre numéro 2 après tout ce que tu as vécu en tant que numéro un' », poursuit Giroud.