Il dit non à l’équipe de France et déballe tout
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Passé par Laval, Reims ou encore le Paris FC, Isaac Soulet a très vite pris la décision de défendre les couleurs de la République Centrafricaine comme l'a fait un certain Geoffrey Kondogbia. Le frère d'Oumar Soulet, qui évolue au RB Salzbourg, a justifié son choix et a évoqué ses défis, notamment dans le développement du football africain.

Aujourd'hui sous contrat avec le Slavia Sofia, après un court passage en Roumanie, Isaac Soulet continue son tour d'Europe. Le joueur de 24 ans a connu un parcours tortueux, mais savoure le chemin parcouru. Une aventure qui l'a mené à la sélection centrafricaine. Né à Melun, Soulet a expliqué sa décision de défendre les couleurs du pays africain, plutôt que l'équipe de France.

« J’avais beaucoup moins d’opportunités en France »

« Des joueurs de la sélection me demandaient pourquoi je n’étais toujours pas venu, ni mon frère. Je leur ai répondu qu’il fallait être patient et attendre l’appel du sélectionneur. Puis un jour de septembre, c’est arrivé et le coach et m’a communiqué son envie de me voir les rejoindre. Dès le départ, je ne me prends pas la tête. J’étais très heureux de dire oui et de représenter mon pays. Certes, j’ai plusieurs nationalités qui font que je peux jouer pour la France, la Côte d’Ivoire, et la Centrafrique, mais il faut être réaliste. J’avais beaucoup moins d’opportunités en France et en Côte d’Ivoire qu’en Centrafrique» a confié le frère d'Oumar Soulet à Foot Mercato.

« Je veux qu’on fasse grandir le football africain »

Désormais, le milieu de terrain de 22 ans souhaite faire grandir ce football africain en s'investissant davantage. « En tant que jeunes joueurs européens, on ne se rend pas compte de l’engouement que peut générer notre choix de jouer avec notre pays d’origine. Quand j’ai choisi la Centrafrique, je ne vais pas dire que mon aura a changé, mais au niveau de la nation, j’ai senti qu’il y avait quelque chose de très fort qui se passait. Je veux qu’on fasse grandir le football africain et si nous, les bi-nationaux, mettons tous du cœur à l’ouvrage, on va mettre l’Afrique au plus haut niveau » a confié Isaac Sooulet.

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