Équipe de France : Deschamps se lâche sur la polémique du Mondial au Qatar
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Alors que l’attribution de cette Coupe du Monde 2022 au Qatar fait l’objet d’une vive polémique, tant sur la question des droits humains qu’en terme d’écologie, Didier Deschamps a été invité à réagir à ce sujet. Et le sélectionneur de l’équipe de France préfère ramener le début sur le plan sportif.

Dimanche sera donné le coup d’envoi de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, et le pays hôte affrontera l’Équateur en match d’ouverture. Un Mondial qui a une saveur particulière à plus d’un titre, déjà puisque pour la première fois de l’histoire il se joue en hiver. Mais surtout, le choix de la FIFA porté sur le Qatar fait l’objet d’une vive polémique avec plusieurs sujets sensibles au cœur du débat : le mort de milliers d’ouvrier sur les chantiers des stade de cette Coupe du Monde, et ces mêmes stades qui seront climatisés en raison des fortes chaleurs.

« Ce n’est pas mon choix »

Interrogé dans les colonnes du Parisien, Didier Deschamps a été invité à réagir sur ces polémiques autour du Qatar : « Ce n’est pas mon choix, c’est une décision prise il y a plus de dix ans. C’est vrai qu’il y a beaucoup de voix qui s’élèvent aujourd’hui. Mais c’est un choix des instances. Moi, comme l’ensemble de la délégation et des joueurs, nous sommes des participants. Après, chacun est libre de s’exprimer. On n’a pas les yeux et les oreilles fermées », estime le sélectionneur de l’équipe de France.

Deschamps rappelle la Russie et le Brésil

Deschamps poursuit en rappelant que la polémique n’avait pas été aussi vive pour les deux dernières éditions de la Coupe du Monde, qui se jouaient en Russie et au Brésil : « Évidemment qu’on est vigilants à nos niveaux par rapport à ce qu’il peut se passer. Il y a certaines conditions là-bas qui doivent être améliorées. Mais il y a quatre ans en Russie et il y a huit ans au Brésil, il y avait aussi des choses qui auraient mérité de ne pas exister », indique le sélectionneur national.

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