Le 18 décembre dernier, l'équipe de France perdait sa couronne en finale de la Coupe du monde face à l'Argentine de Leo Messi. Le sort de ce match s'était décidé aux pénaltys, une loterie comme l'avait présenté Didier Deschamps. Cette remarque lui avait valu bon nombre de critiques mais il ne change pas pour autant son fusil d'épaule.
Comme en 2006 face à l'Italie, l'équipe de France s'est inclinée en finale de Coupe du monde contre l'Argentine après une séance de tirs aux buts. Une terrible désillusion pour les Bleus qui étaient revenus de nulle part grâce à un triplé de Kylian Mbappé. Mais avec 7 changements au cours de la rencontre, les tireurs désignés étaient déjà sur le banc et ils avaient laissé leur place à des joueurs qui ne s'étaient pas préparés pour un tel scénario. C'est ce qui a couté la troisième étoile à la France selon Didier Deschamps.
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— le10sport (@le10sport) July 9, 2023
«Ça aurait pu sourire…»
« Vous savez combien de temps a duré le match avant les tirs au but? 143 minutes. Donc on n’a pas été présent une heure. Soixante minutes par rapport à 143… Je n’ai pas pensé la même chose qu'en 2018. Même si j’ai tout fait et les joueurs aussi, ça aurait pu sourire… Je ne suis pas fataliste mais je crois beaucoup au destin », se ressasse péniblement Didier Deschamps sur les ondes de RTL ce dimanche. Le sélectionneur tient une explication à cette défaite.
«Les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ»
« Je ne vais pas sortir le terme, comme d’habitude, de loterie. Evidemment que les cinq qui tirent les penalties ne sont pas les cinq prévus au départ. Mais avec les sept changements que j’ai dû faire… On me demande pourquoi ce ne sont pas les joueurs expérimentés qui ont tiré les penalties. A part Hugo (Lloris) comme joueur expérimenté dans les onze derniers… C’est toujours un moment particulier. Je ne peux pas dire que je l’appréciais quand j’étais joueur même s’il m’est arrivé de gagner des matchs et des titres aux penalties. Ça aurait pu basculer avant. C’est le destin, le football. Il faut l’accepter », a ajouté Didier Deschamps. Sept mois plus tard, la douleur est encore présente.