12 ans après son sacre en Afrique du Sud, l’Espagne est une nouvelle fois tombée dès les huitièmes de finale, comme en 2018. Battue aux tirs au but par le Maroc, la Roja a déjà changé de sélectionneur. Sergio Busquets, lui, a annoncé qu’il prenait sa retraite internationale.
Placée parmi les favoris de cette Coupe du monde après son bel Euro, l’Espagne est tombée dès les huitièmes de finale. Opposée au Maroc, la Roja n’aura rien fait de sa possession stérile avant de s’incliner aux tirs au but. Une élimination qui aura coûté le poste de sélectionneur à Luis Enrique mais pas seulement.
Sergio Busquets a manqué son dernier Mondial
Maintenu dans le onze de départ malgré les nombreuses critiques, Sergio Busquets a été en difficulté sur cette Coupe du monde. Cerise sur le gâteau, le capitaine espagnol est l’un des trois à avoir manqué son tir au but contre le Maroc. A 34 ans, Busquets a préféré dire stop à la sélection, lui qui sera en fin de contrat avec le FC Barcelone à l’issue de la saison.
❤️ ?? ???? ??? ?? ?? ???????.? @5sergiob se despide de la @SEFutbol tras ganarlo ????.? Campeón del Mundial de 2010 y de la Eurocopa de 2012.? ??? veces internacional.? ¡¡???????, ????!!? https://t.co/L0JmE4cVBB pic.twitter.com/NJ4T1dcg8k
— Selección Española de Fútbol (@SEFutbol) December 16, 2022
« Le moment est venu pour moi de faire mes adieux à l'équipe nationale »
Le champion du monde 2010 a publié un long message sur Instagram pour annoncer la nouvelle : « Bonjour à tous ! Je tiens à vous annoncer qu'après presque 15 ans et 143 matchs, le moment est venu pour moi de faire mes adieux à l'équipe nationale. Je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont accompagné sur ce long chemin. De Vicente del Bosque qui m'a donné l'opportunité de débuter, à Luis Enrique qui m'a fait profiter de chaque seconde. Je tiens également à remercier Julen Lopetegui, Fernando Hierro et Robert Moreno pour leur confiance, ainsi que tous leurs collaborateurs. Et bien sûr, à chacun de mes coéquipiers, avec lesquels je me suis battu pour essayer d'amener l'équipe nationale là où elle méritait d'être, avec plus ou moins de succès mais en donnant toujours le maximum et avec la plus grande fierté. Je ne veux oublier aucun membre de l'expédition, qui ont été tout aussi importants dans l'ombre (physios, médecins, joueurs, délégués, nutritionnistes, staff, presse, sécurité, voyages, etc...) et toutes les personnes et travailleurs qui ont croisé mon chemin et l'ont rendu si spécial. Également aux présidents, aux gestionnaires, aux directeurs sportifs et à ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont fait partie de la fédération ».