Sept clubs de Ligue 1 ont été éliminés, sortis par des formations de divisions inférieures. Ceux qui s'interrogent sur le niveau de la Ligue 1 en ont pour leur argent.
Il y en a comme Jean Fernandez qui ont la classe après la défaite: « On est déçu mais ça fait partie du jeu car un 32e de finale de coupe de France est toujours un match piège pour une Ligue 1. On n'est pas les premiers à tomber face à une CFA2. On a beaucoup de reproches à faire à l'équipe, mais surtout de n'avoir pas su faire la différence dans les 30 premières minutes, c'est là où l'on perd le match », et ceux qui l'ont un peu moins, comme par exemple Guy Lacombe « On est tombé sur une équipe valeureuse, avec un public chauffé à blanc, mais que le corps arbitral tombe dans ce piège-là c’est incroyable. Ils ne se rendent pas compte du tort qu’ils font à l’équipe. C’est terrible. On va vers une dérive populaire et populiste. Les médias sont là alors il faut que le petit passe. Il y a une injustice terrible alors qu’on met un but de plus ». Une remise en cause inquiétante Quelque soit l'excuse, ou la justification donnée, le constat est là. Monaco (sorti par Chambéry), Auxerre (sorti par Wasquehal), Montpellier (sorti par Reims), Saint-Etienne (sorti par Clermont), Arles-Avignon (sorti par Sedan), Toulouse (sorti par le Paris FC) et Valenciennes (sorti par Angers) sont tous dehors. De quoi s'interroger sérieusement sur le niveau de la Ligue 1. Dans un championnat où Brest ou Montpellier ont occupé la tête du classement, faut-il s'inquiéter pour notre Ligue 1 au risque que Louis Nicollin veuille nous « pisser à la raie »? Les petits clubs sont en tout cas venus relancer le débat, que l'on pensait clos après avoir vu deux de nos représentants s'affronter en quarts de finale de Ligue des champions l'an passé...