«Un sujet sensible» : Marion Rousse a craint le pire avec Alaphilippe
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Au micro pour ce Tour de France 2024, Marion Rousse ne commentera pas les performances de son compagnon Julian Alaphilippe cette année, ce dernier ayant fait l’impasse sur la Grande Boucle afin de privilégier les Jeux olympiques de Paris. Ce qui évitera une nouvelle mésaventure à la consultante de France Télévisions, qui a connu une grosse frayeur en 2022.

Si Julian Alaphilippe ne participe pas à l’édition 2024 du Tour de France afin de se concentrer sur les Jeux olympiques de Paris, sa compagne Marion Rousse, elle, est bien au rendez-vous en commentant l’épreuve pour France Télévisions. Un rôle qui n’est pas toujours de tout repos, notamment le 24 avril 2022, lorsque le coureur de la Quick-Step a été blessé dans une grosse chute collective lors de la course Liège-Bastogne-Liège. Interrogée par France Bleu, Marion Rousse revient sur cette frayeur au micro.

« La seule fois où j’ai perdu mes moyens »

« Les risques font partie malheureusement de la vie de cycliste. Moi-même, j’ai fait des grosses chutes ! Après, c’est vrai que vous mettez le doigt sur un sujet sensible, la seule fois où j’ai perdu mes moyens », reconnaît-elle concernant l’accident d’Alaphilippe il y a deux ans à 60 kilomètres de l'arrivée de Liège-Bastogne-Liège, dans des propos rapportés par Marie France.

« Tu te retrouves face aux gens, nu »

« C’est là où ça commence à être compliqué parce que tu ne sais pas ce qu’il se passe, tu perds tes moyens. Tu te dis ‘mais qu’est-ce que je suis en train de vivre ?’, tu te retrouves face aux gens, nu. Tu ne sais pas ce qu’il se passe et tout le monde est en panique, s’est-elle souvenue. J’ai été rassurée, pas tout de suite, parce que j’ai vu le médecin de l’équipe cinq-dix minutes après la chute, qui était en pleurs et je me suis dit : ‘c’est si grave que ça ?' ». Julian Alaphillipe avait alors souffert d'un pneumothorax, de deux côtes et d'une omoplate cassées.

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