A l’occasion d’un entretien accordé à cyclingnews.com, Matxin Fernandez, le directeur sportif du Team UAE, est revenu sur la victoire de Tadej Pogacar au Giro et sur la stratégie adoptée, confirmant que le champion slovène a bien couru en Italie avec la perspective du Tour de France clairement en tête.
Cette semaine, comme programmé par son équipe UAE, Tadej Pogacar se repose chez lui après sa victoire au Tour d’Italie, avant de prendre la direction d’Isola 2000 lundi prochain en vue d’un stage de trois semaines en altitude pour préparer le Tour de France.
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— le10sport (@le10sport) May 27, 2024
« Au Giro, on devait garder en tête la perspective Tour de France »
Interrogé par cyclingnews.com, Matxin Fernandez, le directeur sportif du Team UAE, affirme que tout se passe comme prévu pour le champion slovène en vue d’un éventuel doublé Giro-Tour : « Il ira au Tour de France avec 31 jours de course dans les jambes, ce qui a toujours été notre plan. Notre idée était de limiter les courses avant le Giro, alors Tadej a pris le départ en Italie avec 10 jours de compétition. Et nous avons ajouté 21 jours ici. Certains de ses rivaux pour le Tour auront un nombre de jours de course similaire dans leurs jambes ».
« Tadej devait gagner sans attaquer de loin »
Mais surtout, et comme le10sport.com l’avait analysé, Tadej Pogacar, en faisant rapidement des écarts au Tour d’Italie, a pu gérer ses efforts, sans en faire trop, afin d’économiser un maximum de forces en vue du Tour de France. A l’occasion de cet entretien, Matxin Fernandez a confirmé que Pogacar avait bien cherché à limiter ses efforts en Italie : « Lorsque nous avons bâti notre plan de bataille pour le Giro, nous devions obligatoirement garder en tête la perspective du Tour de France, même si on était concentré sur la course dès que le départ a été donné. Nous voulions que Tadej gagne autant qu’il pouvait, mais sans exagération, sans attaquer de loin, en gardant toujours un œil en direction du Tour de France. Suivant cette idée, l’équipe devait l’amener au plus près de l’arrivée. Il ne pouvait pas courir tous les jours comme au Strade BIanche, en attaquant à 80 kilomètres de l’arrivée ».