Alors que Marion Rousse a enfilé sa casquette de consultante sur France Télévisions pour le Tour de France, d'ici quelques semaines, la compagne de Julian Alaphilippe revêtira un autre costume. En effet, à partir du 26 juillet, Marion Rousse sera directrice du Tour de France femmes. Un poste obtenu grâce à Christian Prudhomme à la suite d'un coup de fil de ce dernier.

Visage du cyclisme en France, Marion Rousse incarne notamment le cyclisme féminin. Ancienne vedette du peloton, celle qui a été championne de France est depuis quelques années maintenant directrice du Tour de France féminin. A compter du 26 juillet prochain, c'est donc elle qui sera aux commandes de la Grande Boucle réservée aux femmes. C'est en octobre 2021 que Marion Rousse a d'ailleurs été nommée à ce poste, prenant ainsi ses fonctions pour l'édition 2022 du Tour de France femmes.
« Merci Christian, parce que je m’épanouis pleinement dans toutes mes fonctions ! »
S'épanouissant aujourd'hui en tant que directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse ne peut que remercier Christian Prudhomme, qui lui a passé un coup de fil pour lui proposer le poste. Pour Ouest France, la compagne de Julian Alaphilippe a expliqué : « Christian Prudhomme m’a appelé. Il a pensé à moi pour être directrice de course. Je dois remercier Christian parce que ça ne s’invente pas de devenir directrice du Tour. Et il faut avoir vraiment quelqu’un à ses côtés de confiance qui nous montre ce que c’est qu’être un bon directeur. Donc pour tout ça, merci Christian, parce que je m’épanouis pleinement dans toutes mes fonctions ! ».
« Tu acceptes quand même très vite »
Concernant cette proposition de Christian Prudhomme, Marion Rousse avait d'ailleurs déjà fait savoir : « Qu’est-ce m’a dit Christian Prudhomme quand il est venu me voir ? C’est un malin. Il m’a appelé, on en a encore parlé hier, il m’a dit : « J’ai trouvé un prétexte pour t’appeler ». Je ne sais même plus ce que c’était, sûrement pour parler des classiques ardennaises qui allaient arriver. J’étais enceinte à ce moment-là. Au moment de raccrocher, il me dit : « Tiens, tu sais, c’est dans les tuyaux depuis quelques années, il y a un Tour de France femmes qui va revenir. Je te dis ça comme ça, mais voilà tu ne te verrais pas directrice de course ? ». Et il raccroche. C’est bête, mais je ne m’étais jamais imaginée dans le rôle de directrice de la plus belle course au monde. Bon j’ai réfléchi, on en a reparlé, j’ai accepté. Quand je dis « on », c’est avec mon mari ? Oui. Tu te réunis en famille. Et donc tu acceptes quand même très vite. Il fallait une personne qui avait déjà un passé de sportif et qui parle aux gens. Evidemment que pour la première édition, les gens ne connaissaient pas forcément les cyclistes féminines. Tu dois avoir quelqu’un qui puisse parler aux médias et bien en parler, une personne référente ».