La «galère» évitée grâce à Marion Rousse !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Cette année, la 4ème édition du Tour de France femmes a de nouveau été une réussite, accentuée d’ailleurs un peu plus par la victoire finale de la Française, Pauline Ferrand-Prevot. Depuis 2022, la version féminine de la Grande Boucle enchaine donc les succès et ce grâce notamment à sa directrice, Marion Rousse. Cette dernière se réjouit d’ailleurs de cela puisque cela devrait éviter certaines galères à la prochaine génération.

Devenue consultante après sa carrière de cycliste professionnelle, Marion Rousse est également depuis quelques années la directrice du Tour de France femmes. Christian Prudhomme a fait appel à la compagne de Julian Alaphilippe pour prendre les commandes de cette compétition depuis 2022 et jusqu’à présent, il n’y a aucun regret à avoir. Bien au contraire. Marion Rousse incarne parfaitement la plus belle des courses féminines et en a fait un succès et l’un des grands rendez-vous de l’été.

« Je suis fière de me dire que la jeune génération ne vivra pas la galère que j’ai traversée »

Dans un récent entretien accordé à Télérama, Marion Rousse a souligné l’importance du succès du Tour de France femmes pour la nouvelle génération. « Avec le Tour femmes, on a créé une compétition de référence qui met en lumière notre sport. Je suis fière de me dire que la jeune génération ne vivra pas la galère que j’ai traversée et qu’on va pouvoir créer des vocations : les petites filles sur le bord des routes pourront s’identifier aux championnes du Tour », a-t-elle expliqué, ne voulant ainsi pas que les cyclistes de demain vivent ce qu’elle a pu vivre quand elle était professionnelle.

« Dur à vivre »

Il faut dire qu’à l’époque de Marion Rousse, le cyclisme féminin n’était clairement pas aussi développé qu’aujourd’hui. Récemment, l’ancienne championne de France expliquait encore à propos de cette période : « D'avoir connu une époque du cyclisme féminin où on a quand même connu la débrouille m'aide beaucoup dans mon rôle de directrice actuellement. J'ai connu le vélo, il fallait aller travailler pour gagner un salaire. J'ai dormi dans des casernes, on mangeait dans des cantines le midi. Ça, ça me manque un peu moins quand même. Et puis ce qui était dur à vivre, c'est qu'on faisait des compétitions du plus haut niveau, déjà des World Tour, et pourtant personne ne parlait de nous. Il n'y avait personne sur le bord des routes et les résultats n'étaient même pas sur internet ».

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