«C'est fou» : Marion Rousse n'en revient pas !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Quelques jours après la fin du Tour de France Femmes, le bilan est plus que positif pour le cyclisme féminin comme le souligne Marion Rousse. La directrice de la compétition fait le bilan de neuf jours intenses. Et elle n'en revient toujours pas.

Le Tour de France Femmes vient de boucler sa quatrième édition depuis qu'il a été relancé en 2022. Et cette année, c'est la Française Pauline Ferrand-Prévot qui s'est imposée à l'issue de neuf étapes. Une édition donc historique pour le sport tricolore, mais également pour le cyclisme féminin qui ne cesse d'évoluer ces dernières années. De quoi rendre très heureuse Marion Rousse qui n'en revient toujours pas de l'engouement suscité sur les routes du Tour de France Femmes cette année.

«On a trouvé la bonne formule»

« On a trouvé la bonne formule, les sponsors nous accompagnent. En termes d’audience, c’est juste incroyable, honnêtement c’est fou. L’abondance sur les routes, c’est exceptionnel. Donc on est sur la bonne voie mais on ne se met pas de limites, pas de barrières. On va évoluer, mais en fonction de l’évolution du cyclisme féminin. On va voir comment le haut niveau est de plus en plus homogène », confie-t-elle dans une interview accordée au média Le Tour de Sully, avant d'évoquer les éventuels changements à apporter dans le futur.

«Honnêtement c’est fou»

« Ça ne sert à rien de faire tout de suite deux ou trois semaines de course si au bout de dix jours il y a des écarts de dix minutes entre les filles. Ça ne serait pas cohérent », ajoute Marion Rousse également interrogée sur la possibilité d'introduire un nouveau maillot distinctif afin de se différencier du Tour de France masculin. Mais cela ne l'intéresse pas : « Non, parce qu’on a justement réussi ce pari fou que les gens, le grand public, ne fassent plus de différence entre le Tour Hommes et le Tour Femmes, et que ce soit ‘le’ Tour de France. Et pour moi, avoir les mêmes codes, c’est primordial parce que les gens sont tellement familiarisés avec ça… Le Tour, ça existe depuis plus de 100 ans, ça fait partie de notre histoire, du patrimoine de la France. Donc non, c’est bien de garder les mêmes codes et de les retranscrire au cyclisme féminin en ayant chacun ses dates, mais par contre, que ce soit le même public qui soit au rendez-vous ».

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