Désormais coureur chez Tudor, Julian Alaphilippe connaît une saison compliquée. Cependant, elle pourrait atteindre son paroxysme au meilleur des moments, à savoir lors du Tour de France auquel il participera cet été, avec notamment en ligne de mire la dernière étape et ses trois passages dans les rues de Montmartre. «Un souvenir incroyable», se remémore le compagnon de Marion Rousse.
L'annonce a été officialisée ces derniers jours par Christian Prudhomme et a fait largement réagir. Et pour cause, le Tour de France va totalement bousculer le parcours de la dernière étape, qui revêt en général un intérêt plus que modéré, si ce n'est de savoir quel sprinteur s'offrira une victoire de prestige sur les Champs-Elysées. Mais pour l'édition 2025 de la Grande Boucle, ce sera très différent puisque le peloton passera notamment par Montmartre en la fameuse rue Lepic. Un tracé largement inspiré du parcours de l'épreuve olympique qui avait fait sensation, et qui pourrait donc chambouler le classement général. Julian Alaphilippe semble déjà avoir hâte d'y être.
Alaphilippe a déjà hâte de retourner à Montmartre
« Je garde forcément un souvenir incroyable de la rue Lepic ! C’est un moment que j’avais rarement vécu jusque-là dans ma carrière de cycliste : dans l’ascension, c’était la folie, avec un public très nombreux. À Montmartre, à vrai dire, tu n’as pas vraiment le loisir d’apprécier le décor pendant la course ! Pour ceux qui veulent arriver en tête en haut de la rue Lepic, le plus important est de bien se positionner à l’avant, car c’est une voie étroite. Si les pavés sont bien « roulants », l’ascension fait mal ! Et les derniers mètres de la rue sont les pires… Pour les cyclistes amateurs, je leur conseillerais surtout de prendre leur temps lors de la montée afin de profiter du paysage », confie le coureur français dans une interview accordée au site la Ville de Paris.
«C’est un moment que j’avais rarement vécu»
D'ailleurs, le parcours de la dernière étape pourrait convenir aux qualités de Julian Alaphilippe qui se verrait bien briller dans les rues de Paris pour remporter une étape de prestige : « Un passage en tête au sommet de la rue Lepic me semble jouable. Pour la victoire d’étape, ce sont les jambes qui vont décider. L’envie est là, je vais essayer de viser la victoire. La dernière étape est toujours difficile. Le passage sur les Champs-Élysées (8e) est très dur : cela roule très vite, tu arrives à bloc sur tous les tours sur l’avenue, et c’est épuisant ! »